Ca y est, on part !
Ca fait 10 jours qu'on arpente les pontons de la marina de Mindelo, on rencontre les capitaines, on sympathise... mais rien en vue.
Et puis hier soir, Edouard, un polonais qui vivait en France, nous propose de partir avec lui., lundi ! On avait déja fait connaissance, on se croisait régulièrement. Son bateau (Atma) est petit (8.30m) et comme il dit "c'est vous qui voyez, il n'y aura pas de comfort" !! Ben ça tombe bien, nous le comfort, on s'en fout !! Alors voila, ce matin on est venu sur son bateau, et on a discuté. Il part pour Saint Martin, il n'a pas nécaissairement besoin de coéquipiers mais il nous a proposé la traversée de bon coeur, pour nous arranger. On fait nos courses et c'est tout ce qu'il demande. Marie lui annonce qu'elle va être malade ; "c'est pas grave, tu t'allongeras dans le cockpit" ! Denis lui fait part de sa réelle envie d'apprendre à naviguer, "c'est facile ; tu regardes la course du soleil !". En plus, on sait que c'est un bon marin, il travaillait dans une école de voile en Bretagne.
On va partir pour une vingtaine de jours, peut-être plus, car on navigue seulement avec le vent (les alizées), il n'utlilise pas le moteur.
Edouard, c'est un personnage, il aime raconter ses histoires, on parle politique, voyage et souvent nos idées se rejoignent !
Après quelques grog, on l'aide à nettoyer la ligne de flotaison recouverte d'algue.
Demain on fera les papiers de départ, les courses et puis on n'aura plus qu'à espérer que le vent nous pousse !
On est content de pouvoir partir, on commencait à en avoir marre !
Il ne nous reste plus qu'à dire au revoir à tous les gentes qui ont été fort sympathique avec nous :
Michel, ce sacré personnage qui nous hébèrge sur son bateau sans mât, sans eau et parfois sans électricité (les jours sans vent et sans soleil), mais qui partage le peu qu'il a.
JF et Dominique, ce couple de français, qui a quitté la France depuis l'élection de Sarkozy et qui vit au Cap Vert depuis 3 ans. Ils ont trouvé un moyen de se faire de l'argent, pour vivre, et ça leur suffit. Ce sont eux qui nous amenaient à terre, qui nous ont fait découvrir les bons plans de Mindelo.
José, Didier, César ; ces cap verdiens qui parlent le français et qui sont toujours prêts à rendre service et à discuter.
Zoï, Thomas, Camille, Florian ; nos ami-es bateau stoppeur-euses qui arpentent encore les pontons à la recherche DU bateau qui les emmènera là où ils-elles le souhaitent.
Bref, c'est encore un départ un peu "précipité", à croire que c'est ce qu'on recherche !
Aujourd'hui est donc notre dernier jour au Cap Vert. Fini, la cuisine au bouillon cube, le grog à n'importe quelle heure de la journée, la musique festive (batuka, zuk...), les dragueurs de fin de soirée, les repas sur la plage des pêcheurs, la cachupa, le créulo, les vendeuses de bananes et cacahuètes, les sénégalais et leurs objets souvenirs... Bien sûr, on attend de découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles cultures et mode de vie mais pour cela il va falloir patienter car on n'est pas près de mettre pied sur terre !
Pas d'inquiétude si vous n'avez pas de nouvelle pendant les prochaines semaines !
A bientôt, de l'autre côté de l'océan !
Ca fait 10 jours qu'on arpente les pontons de la marina de Mindelo, on rencontre les capitaines, on sympathise... mais rien en vue.
Et puis hier soir, Edouard, un polonais qui vivait en France, nous propose de partir avec lui., lundi ! On avait déja fait connaissance, on se croisait régulièrement. Son bateau (Atma) est petit (8.30m) et comme il dit "c'est vous qui voyez, il n'y aura pas de comfort" !! Ben ça tombe bien, nous le comfort, on s'en fout !! Alors voila, ce matin on est venu sur son bateau, et on a discuté. Il part pour Saint Martin, il n'a pas nécaissairement besoin de coéquipiers mais il nous a proposé la traversée de bon coeur, pour nous arranger. On fait nos courses et c'est tout ce qu'il demande. Marie lui annonce qu'elle va être malade ; "c'est pas grave, tu t'allongeras dans le cockpit" ! Denis lui fait part de sa réelle envie d'apprendre à naviguer, "c'est facile ; tu regardes la course du soleil !". En plus, on sait que c'est un bon marin, il travaillait dans une école de voile en Bretagne.
On va partir pour une vingtaine de jours, peut-être plus, car on navigue seulement avec le vent (les alizées), il n'utlilise pas le moteur.
Edouard, c'est un personnage, il aime raconter ses histoires, on parle politique, voyage et souvent nos idées se rejoignent !
Après quelques grog, on l'aide à nettoyer la ligne de flotaison recouverte d'algue.
Demain on fera les papiers de départ, les courses et puis on n'aura plus qu'à espérer que le vent nous pousse !
On est content de pouvoir partir, on commencait à en avoir marre !
Il ne nous reste plus qu'à dire au revoir à tous les gentes qui ont été fort sympathique avec nous :
Michel, ce sacré personnage qui nous hébèrge sur son bateau sans mât, sans eau et parfois sans électricité (les jours sans vent et sans soleil), mais qui partage le peu qu'il a.
JF et Dominique, ce couple de français, qui a quitté la France depuis l'élection de Sarkozy et qui vit au Cap Vert depuis 3 ans. Ils ont trouvé un moyen de se faire de l'argent, pour vivre, et ça leur suffit. Ce sont eux qui nous amenaient à terre, qui nous ont fait découvrir les bons plans de Mindelo.
José, Didier, César ; ces cap verdiens qui parlent le français et qui sont toujours prêts à rendre service et à discuter.
Zoï, Thomas, Camille, Florian ; nos ami-es bateau stoppeur-euses qui arpentent encore les pontons à la recherche DU bateau qui les emmènera là où ils-elles le souhaitent.
Bref, c'est encore un départ un peu "précipité", à croire que c'est ce qu'on recherche !
Aujourd'hui est donc notre dernier jour au Cap Vert. Fini, la cuisine au bouillon cube, le grog à n'importe quelle heure de la journée, la musique festive (batuka, zuk...), les dragueurs de fin de soirée, les repas sur la plage des pêcheurs, la cachupa, le créulo, les vendeuses de bananes et cacahuètes, les sénégalais et leurs objets souvenirs... Bien sûr, on attend de découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles cultures et mode de vie mais pour cela il va falloir patienter car on n'est pas près de mettre pied sur terre !
Pas d'inquiétude si vous n'avez pas de nouvelle pendant les prochaines semaines !
A bientôt, de l'autre côté de l'océan !