Mardi 10/01 : départ à 17h, un peu précipité, mais c'est bien !
Marie a un peu le mal de mer. On se répartit les quarts ; 3h chacun-e. Den commence à 21h. Cap 270 degrés ouest ; un oeil sur la boussole et un oeil qui prend un point de repère à l'horizon (étoile, nuage...) et hop ! On tient la barre (pas de pilote automatique), c'est plus ou moins facile selon le vent et les vagues.
Jeudi 12/01 : La mer forcit et on découvre les Saragasses, ces algues jaunes venant de la mer des Sargasses plus au Nord !
On prend le rythme. 3h de quart, 6h de pause qu'on occupe en dormant, petits travaux, nettoyage, repas.
Les alizées nous poussent. La grande voile reste abaissée, pour l'instant le foc suffit.
Vendredi 13/01 : En soirée on aperçoit des dos d'orques, nageant en sens inverse. Ca nous change des poissons volant ! La faune sous marine se fait rare en revanche les oiseaux sont présents.
Mardi 17/01 : Une semaine déjà ! Le temps perd de son sens. Les journées s'enchainent, à notre rythme, toujours le même et pourtant les jours ne se ressemblent pas. La mer est redevenue calme, ca facilite le sommeil !
Les nuits sont claires et pendant le quart, l'observation des étoiles occupe et passe le temps. A tribord la grande ourse nous indique le Nord et à babord, c'est la croix du Sud. Les étoiles filantes sont là tous les soirs, par dizaine ; des grandes, des petites, des lumineuses, des discrètes...
Mercredi 18/01 : Notre premier poisson enfin ! On a une canne à pêche, mais les premiers jours elle s'était emmêlée dans l'hélice du moteur. Elle a finalement cassé et on l'a récupérée. Edward y a mis un hameçon et on a fixé une petite cuillère. Les dorades se laissent avoir facilement par le scintillement. Du poisson au menu, ca change. Tous les jours on prépare du riz. En produit frais on a des oignons et de l'ail pour la quasi totalité du voyage. On a pu manger pomme de terre, oeufs, carottes, pommes, oranges les 2 premières semaines. On avait aussi un peu de fromage et du pain pour les premiers jours. Edward avait un reste de fève et de pois cassé du Maroc. Ca c'était le top ! On a aussi fait des pates à la sauce tomate et de la semoule. Sur la fin on a ouvert des boites de haricots et de sardines pour mélanger avec le riz.
Dimanche 22/01 : le ciel est sombre et vers 14h c'est la grosse pluie. Et hop, c'est parti pour la douche. On l'attendait celle la ! On se déssale un bon coup même si on sait que ca ne va pas durer.
On croise notre premier bateau, un cargo. On le capte par radio, il se rend au Surinam.
Dans la nuit, les dauphins viennent à coté du bateau mais c'est la nuit et on ne voit rien.
Mercredi 25/01 : Ça fait 2 semaines. On commence vraiment à s'intéresser à l'avancée. Tous les midis, Edward fait le relevé de la position et calcule notre distance parcouru. On a fait environ 1500 mile sur 2200. On avance en moyenne de 100 mile par jour. On sait qu'on a fait les 2/3 du chemin, ca rassure, on se rapproche de l'arrivée !
Le rythme n'a pas changé, les activités sont les mêmes. Pendant un moment, on a mis le spi, on avançait à 7 nœuds, mais ca tirait fort sur la barre.
Ces derniers jours on navigue avec le genois ; on a perdu le spi qui s'est glissé hors de son sac.
Le vent s'est arrêté ce jour, c'est rageant. En plus il y a une plus fine et froide qui tombe.
Jeudi 26/01 : On hisse la grande voile pour avancer plus rapidement. Dans la nuit on a manqué un sacré gros poisson. On a voulu le tirer trop vite au lieu de le laisser se fatiguer et résultat il a réussi à s'échapper !
Vendredi 27 et samedi 28/01 : Le vent a forcit et la barre n'est pas facile à tenir. Marie rale, Edward admet que c'est difficile. On réduit la grande voile (on met 1 ris). On enlève le genois qui commence à se déchirer et on passe au foc.
Lundi 30/01 : on sait qu'on n'est pas loin. On commence à voir plus de bateau. On passe entre Barbuda et Antigua.
On peche notre dernier poisson. Au final, on aura eu 4 dorades coryphènes, 2 espada et 1 jack fish. Edward nous cuisine ca de manières différentes : à la poele, frit, pané, séché puis réhydraté et grillé avec riz ou pâte, en risotto, en soupe...
Mardi 31/01 janvier : Journée merdique, le vent change sans arret, il pleut, la mer est agitée. On aperçoit Saint Bart, ca veut dire que Saint Martin n'est pas loin. A minuit, on arrive coté hollandais ; on jette l'ancre au mouillage de Simpson Bay. Pour souhaiter ca, on ouvre une bouteille de vin. Edward nous félicite. Il avoue que parfois il est colérique et qu'il n'a pas toujours été facile pendant le voyage, c'est vrai mais on ne lui en veut pas ! On apprécie cet homme, plein d'expériences diverses et variées. Certes il est charismatique mais il a des valeurs intéressantes et qu'on partage.
Marie a un peu le mal de mer. On se répartit les quarts ; 3h chacun-e. Den commence à 21h. Cap 270 degrés ouest ; un oeil sur la boussole et un oeil qui prend un point de repère à l'horizon (étoile, nuage...) et hop ! On tient la barre (pas de pilote automatique), c'est plus ou moins facile selon le vent et les vagues.
Jeudi 12/01 : La mer forcit et on découvre les Saragasses, ces algues jaunes venant de la mer des Sargasses plus au Nord !
On prend le rythme. 3h de quart, 6h de pause qu'on occupe en dormant, petits travaux, nettoyage, repas.
Les alizées nous poussent. La grande voile reste abaissée, pour l'instant le foc suffit.
Vendredi 13/01 : En soirée on aperçoit des dos d'orques, nageant en sens inverse. Ca nous change des poissons volant ! La faune sous marine se fait rare en revanche les oiseaux sont présents.
Mardi 17/01 : Une semaine déjà ! Le temps perd de son sens. Les journées s'enchainent, à notre rythme, toujours le même et pourtant les jours ne se ressemblent pas. La mer est redevenue calme, ca facilite le sommeil !
Les nuits sont claires et pendant le quart, l'observation des étoiles occupe et passe le temps. A tribord la grande ourse nous indique le Nord et à babord, c'est la croix du Sud. Les étoiles filantes sont là tous les soirs, par dizaine ; des grandes, des petites, des lumineuses, des discrètes...
Mercredi 18/01 : Notre premier poisson enfin ! On a une canne à pêche, mais les premiers jours elle s'était emmêlée dans l'hélice du moteur. Elle a finalement cassé et on l'a récupérée. Edward y a mis un hameçon et on a fixé une petite cuillère. Les dorades se laissent avoir facilement par le scintillement. Du poisson au menu, ca change. Tous les jours on prépare du riz. En produit frais on a des oignons et de l'ail pour la quasi totalité du voyage. On a pu manger pomme de terre, oeufs, carottes, pommes, oranges les 2 premières semaines. On avait aussi un peu de fromage et du pain pour les premiers jours. Edward avait un reste de fève et de pois cassé du Maroc. Ca c'était le top ! On a aussi fait des pates à la sauce tomate et de la semoule. Sur la fin on a ouvert des boites de haricots et de sardines pour mélanger avec le riz.
Dimanche 22/01 : le ciel est sombre et vers 14h c'est la grosse pluie. Et hop, c'est parti pour la douche. On l'attendait celle la ! On se déssale un bon coup même si on sait que ca ne va pas durer.
On croise notre premier bateau, un cargo. On le capte par radio, il se rend au Surinam.
Dans la nuit, les dauphins viennent à coté du bateau mais c'est la nuit et on ne voit rien.
Mercredi 25/01 : Ça fait 2 semaines. On commence vraiment à s'intéresser à l'avancée. Tous les midis, Edward fait le relevé de la position et calcule notre distance parcouru. On a fait environ 1500 mile sur 2200. On avance en moyenne de 100 mile par jour. On sait qu'on a fait les 2/3 du chemin, ca rassure, on se rapproche de l'arrivée !
Le rythme n'a pas changé, les activités sont les mêmes. Pendant un moment, on a mis le spi, on avançait à 7 nœuds, mais ca tirait fort sur la barre.
Ces derniers jours on navigue avec le genois ; on a perdu le spi qui s'est glissé hors de son sac.
Le vent s'est arrêté ce jour, c'est rageant. En plus il y a une plus fine et froide qui tombe.
Jeudi 26/01 : On hisse la grande voile pour avancer plus rapidement. Dans la nuit on a manqué un sacré gros poisson. On a voulu le tirer trop vite au lieu de le laisser se fatiguer et résultat il a réussi à s'échapper !
Vendredi 27 et samedi 28/01 : Le vent a forcit et la barre n'est pas facile à tenir. Marie rale, Edward admet que c'est difficile. On réduit la grande voile (on met 1 ris). On enlève le genois qui commence à se déchirer et on passe au foc.
Lundi 30/01 : on sait qu'on n'est pas loin. On commence à voir plus de bateau. On passe entre Barbuda et Antigua.
On peche notre dernier poisson. Au final, on aura eu 4 dorades coryphènes, 2 espada et 1 jack fish. Edward nous cuisine ca de manières différentes : à la poele, frit, pané, séché puis réhydraté et grillé avec riz ou pâte, en risotto, en soupe...
Mardi 31/01 janvier : Journée merdique, le vent change sans arret, il pleut, la mer est agitée. On aperçoit Saint Bart, ca veut dire que Saint Martin n'est pas loin. A minuit, on arrive coté hollandais ; on jette l'ancre au mouillage de Simpson Bay. Pour souhaiter ca, on ouvre une bouteille de vin. Edward nous félicite. Il avoue que parfois il est colérique et qu'il n'a pas toujours été facile pendant le voyage, c'est vrai mais on ne lui en veut pas ! On apprécie cet homme, plein d'expériences diverses et variées. Certes il est charismatique mais il a des valeurs intéressantes et qu'on partage.
Mercredi 1/02 : Le soleil chauffe (28°), on se réverille tôt, calé sur le rythme des quarts, on q dormi 6h. L'eau est turquoise, les montagnes sont vertes. Une averse raffraîchit l'atmonsphère de temps en temps. On est bien aux Caraïbes ! On a traversé l'Atlantique sur un bateau de 8m avec le minimum : pas de frigo, de gros réservoirs d'eau, même pas de table pour jouer aux cartes ou aux dés ! Un lit pour dormir, du gaz pour cuisiner, un cockpit pour s'asseoir ou s'allonger et 21 jours pour penser, rêver, réfléchir, fantasmer, planifier, déplanifier, imaginer...
On reprend la mer quelques heures pour aller côté français, au mouillage de Marigot. A la Marina, on rencontre des amis à Edward : Montaine et Jean-Louis, dit Loulou. Deux personnages qui nous filent les bons plans du coin. Leur bateau est au chantier (pas de thune pour réparer), ils vivent là. Ils sont tous les deux portés sur la boisson et comme dit Montaine "on est le couple le plus rock'n'roll", ça c'est sûr !!!! Mais ils sont surtout très sympas.
Voila, on reste donc sur le bateau le temps de profiter de la ville et ses services.
Ensuite on aimerait découvrir l'île. On a commencé à prendre des contacts avec des couch surfers, donc on verra.
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