mardi 21 avril 2009

Montenegro-Albanie

Voila, on a bien pris le bateau vendredi soir a 22h, direction Bar au Montenegro. Pas grand monde sur le Sveti Stefan (au 3/4 vide). Tant mieux parce qu'on n'a pas pris de cabine, donc on a plus de place sur le pont. Le Sveti Stefan au port de Bari

On est bien arrive a Bar (petite ville sans grand interet a part la vue sur la montagne !).

L arrivee a Bar au Montenegro

De la on a pris un bus pour Petrovac ( attention le c se prononce tz, pour s'en souvenir il faut penser a Kusturica !!). On s'est mis au stop en direction de Virpazar, qui se trouve dans la montagne mais a proximite de la capitale. On a mange dans le petit village de pecheur Vranjina, entoure par les enfants du village, avec qui on a echange quelques mots d'anglais et montenegrins ! On a passe la nuit au bord d'une riviere (on se serait cru en Bresse a part qu'il y a les montagnes aux alentours !) bien tranquille.

L endroit ou on a dormi a cote de Virpazar.
La belle riviere
Dimanche on est arrive a la capitale, Podgorica, toujours en stop. On n'est pas reste longtemps et on s'est eloigne pour camper. En marchant le long d'une petite route, on remarque un terrain vierge (sans barriere !). On demande aux maisons voisines si on peut poser la tente (moitie en italen moitie montenegrin) et on nous repond positivement. A notre grande surprise une voisine, nous apporte le cafe (turc), de l'eau, du sirop et des oeufs durs. Elle nous fait savoir par des signes qu'il faut qu'on fasse attention aux serpents. On passe une nuit tranquille et on repart pas trop tard le lendemain matin.
On est de retour a Podgorica dans le but de trouver une banque et de changer nos euros en Leke (monnaie albanaise) mais pas moyen. Tant pis, on part quand meme dans la direction de la frontiere. On doit passer par la route car il n'y a pas de trains ni de bus qui se rendent en Albanie. On arrive a faire du stop jusqu'a Tuzi, mais la (notre chauffeur nous a renseigne !) il faut qu'on prenne un "taxi" albanais, c'est a dire des vielles mercedes defoncees qui font les trajets entre le montenegro et l'albanie. On hesite puis on se decide. On essaie de negocier les prix car voyant qu'on est etrangers ils ont augmente les tarifs ! Finalement on part sur le tarif de 8euros jusqu'a Koplik (a 30 kms de la frontiere) en etant que les deux dans la voiture.
On discute avec notre chauffeur qui parle italien, on s'entend bien. Il est inquiet de savoir ou on va dormir et de fil en aiguille on arrive chez un des ses amis qui tient un bar a proximite de Koplik. La, on n'a plus besoin de s'inquieter de rien. On nous paie a boire, a manger, on joue au billard, on discute de tout et n'importe quoi (Marie essaie de faire comprendre que sa place n'est pas forcement a la maison a faire la popote...) et finalement on dort sur place, dans une petite salle qu'on nous a reservee. Bien sur dans le bar il n'y a que des hommes et la plupart ont deja essaye de partir d'Albanie (Angleterre, Belgique, Italie, France) en demandant le droit d'asile en tant que kosovar !! Et au final, ces 8 euros si durement negocier on ne les a pas payes, impossible de convaincre Vallneti alors qu'on se sent tellement redevable ! On emporte quand meme son numero de telephone au cas ou... et on lui laisse notre adresse en France (oui celle des parents de Marie !) si un jour il arrive a se payer le visa (3000 euros) ou s'il arrive a gruger les services d'immigration !!!
C'est pas fini... Ce matin (mardi) on nous propose de nous emmener a Tirana (la capitale), ce qui nous permet d'eviter de payer le bus... On accepte.
Et voila, on est a Tirana, dans une auberge de jeunesse bien sympa. On a reussi a arriver vivant (c'est pas gagne vu le reseau routier et la conduite des albanais ! a cote les italiens c'est des rigolos !) et on a pu prendre une bonne douche (ca fait du bien)!!La pyramide de Tirana. On n a pas compris a quoi ca servait... Le batiment qui est enorme part en miette
A la gare de Tirana...
A la gare de Tirana toujours !
La suite des aventures on ne sait pas quand mais prochainement !

Desoles s'il n'y a pas d'accent mais impossible de trouver la touche !

1 commentaire:

Vero a dit…

Boooouh, là, tout à coup, on vous sens bien plus loin... Cultures et paysages changent, les langues prennent des accens peu courants à nos oreilles... Bonne route, à bientôt, bisous.
Tic