mercredi 25 avril 2012

Gabeno suite

Détails sur le fonctionnement, notre travail
Gabeno appartient à un allemand qui souhaite développer le système Steiner. Il y a pas loin d’ici une école d’agriculture bio en internat (600 étudiants). Les jeunes viennent de toute la Colombie, le but est de diffuser l’agriculture biologique et biodynamique.

Les personnes travaillant ici sont :

William et Veronica (et leurs deux enfants Santiago et Angela Maria). Ils ont leurs vaches et des poules. Ils font du lait, yaourt, fromage. Ils produisent des œufs et quelques conserves (confiture de feijoa, légumes au vinaigre).

Carlos qui vit en partie chez sa copine. Il tient le magasin, et s’occupe de la partie administrative et supervise le maraîchage.

Lucho, Octavio et Glainer sont employés et gèrent la production maraîchère, l’élevage de lombrics, le compost. Ils sont passés par l’école d’agriculture bio et ils viennent de la côte pacifique et caribéenne.

La production est vendue dans un magasin bio à Tabio (à 10kms d’ici), sur les marchés, sous forme de panier et en vente directe. Apparemment ça fonctionne plutôt bien !

Il y a 4 maisons : celle de William et Vero, celle des volontaires, celle du proprio (avec plusieurs chambres dont une occupée par Carlos et une par Glainer) et celle des “employés”. Il n’y a pas d’espace collectif. Du coup, au début ça n’a pas été facile de tisser des liens relationnels. Heureusement, on aime faire à manger et transformer ce qu’on a sous la main !!! Alors c’est parti, on a fait découvrir nos petits secrets : beignets de consoude, sirop de plantes (menthe, sureau, romarin), chapati, crêpes, soupe à l’ortie… et en échange on a appris à faire les arepas (galettes de farine de maïs) et on nous a fait gouter de la confiture de feijoa, du jus de courge et des desserts de la côte (mes ami-es, une purée d’igname qui a le gout de crème de marrons, incroyable et délicieux !!!!). On reçoit de manière hebdomadaire des courses (riz, pâte, huile, farine, café, chocolat, fruits) et des productions de la ferme (yaourt, fromage, cujada, œufs). Pour les légumes on a qu’à se servir dans le jardin (carottes, poireaux, oignons, betteraves, coriandre, persil, céleri et plus rarement patates, épinards, blettes).



Pour le travail, comme je l’ai déjà dit, on n’est pas regardant sur le nombre d’heures !

La première semaine on a travaillé quasi tous les jours avec Glainer : désherbage, fabrication du compost (une super recette pour un super compost), cueillette (la carotte n’a plus aucun secret pour nous), nettoyage des légumes, nettoyage du poulailler qui va accueillir plus de poules, épandage de compost pour préparer le terrain pour semis et plants.

La deuxième semaine, on s’est séparé. Den a bossé avec William : traite(à 4h30 le matin et à 13h30, 4 vaches : Miel qu’on trait seul, Carreta, Guitara et Canela), vie des vaches (betterave fourragère à cueillir, foins à donner…) et construction du parc pour les poules (multiples ranges de barbelés pour les protéger du renard). Marie a bossé avec Octavio, Lucho et surtout Glainer : ramassage du crottin d’ânesse et bouse de vaches, épandage de compost, préparation des buttes pour ensuite planter poireaux, épinards, oignons, roquette, salades, petits pois, retourner le terrain à la houe (eh oui ! le motoculteur a décidé de tomber en panne !!), parc des poules, désherbage, cueillette… J’ai très vite du faire comprendre que je n’aimais pas attendre bêtement le travail et que j’étais capable de travailler comme eux ! Du coup on a réussi à mettre en place une relation de confiance et c’est bien agréable ! Bon ce n’est pas toujours facile de les comprendre avec leur accent costeñien mais je découvre des expressions typiques et je fais découvrir une autre culture (non je ne vis plus chez mes parents, non je n’ai pas besoin de demander l’autorisation à Den pour leur rendre visite et bavarder !!).

La troisième semaine on échange. Je travaille avec William et Den en maraîchage et en fromagerie.

Au niveau du temps on va dire que la pluie est bien souvent présente. Bon c’est normal on est en période pluvieuse (ici il n’y a que deux saisons la saison sèche et la saison des pluies elles s’alternent deux fois dans l’année).

Eh oui ! On reste une semaine de plus que prévu ! On a changé nos plans pour la suite du voyage. On va d’abord aller à Manizales puis à Medellin puis sur la côte. Pour le WWOOFing on verra, c’est assez instable (oui vous pouvez venir à cette date… ah en fait ça ne m’arrange plus à cette date, mais plus tard… puis silence radio ! et en fin de compte non j’ai pris d’autres volontaires !! GRRR !!).

Ma jambe est quasi complètement cicatrisée, tout va bien. Actuellement je dois faire face à une réaction allergique (type urticaire) à un pansement que j’avais utilisé. Et désormais cet urticaire se développe sur mon crane, mon front et sur les blessures et bobos du travail !! Ca me bouffe un peu d’énergie mais rien de dramatique !

samedi 14 avril 2012

Finca Gabeno

Nous sommes bien arrivées le lundi en début d'après midi à la ferme Gabeno, à côté de Tenjo.

Mardi matin on a commencé tôt, à 6h. Le travail est très organisé (ca nous change des Caraïbes) ! Cette semaine, on a commencé tous les jours à 6h puis on a eu une pause à 9h40 et on a repris à 10h jusqu'à midi pour la personne qui cuisine et midi et demi pour l'autre. On reprend à 13h30 et on finit à 15h30 ! Et attention le rythme de travaille est soutenu. Ca on ne sait pas encore si c'est dû seulement à Glainer, "notre responsable" ou si c'est le rythme du lieu ! Le samedi ou du moins aujourd'hui on a finit à 8h30 ! Yahou !!!
Bon pour le moment ca ne nous dérange pas trop, on n'est pas seulement vu comme de la main d'oeuvre gratuite, donc ca va !!!!

La connexion internet est très lente et galère donc je fais rapidement, les détails seront pour plus tard !
On a notre autonomie pour la bouffe et le logement, ce qui n'est pas mal, quoique le côté collectif nous manque un peu ! Il y a ici une famille (William et Veronica avec leurs deux enfants Santiago et Angela Maria) qui s'occupe des vaches (lait, yahourt, "fromage" et cuajada : type de fromage sans sel) et des poules. Il y a Lucho, Glainer et Octavio qui s'occupent du maraîchage (1ha). Carlos (qu'on voit très peu) avec qui on était en contact et qui gère le côté administratif, relationnel, extérieur.

Voila, on est bien, on essaie de faire découvrir nos transformations(beignets de consoude, sirop de menthe et à venir limonade de sureau...).

A bientôt !

dimanche 8 avril 2012

Bogota bientôt la fin !

Allez, cette fois, c'est sûr, on part pour la ferme qui se trouve très proche de Bogota (seulement une heure !) lundi. On y restera environ 2 semaines et après on partira vers Medellin.
A priori on ne reviendra pas dans la ville, à part dans la station de bus ! Bon en même temps, on a déjà pas mal fait le tour de la ville (oui enfin une partie parce que c'est quand même immense).
On a profité du festival de théâtre surtout pour la programmation théâtre de rue, gratuite et bien sympa !
On est retourné dans le centre ville, très animé en cette période ! Et on a laissé tomber le concert de Manu Chao (trop de gentes !).

mardi 3 avril 2012

Randos dans les montagnes

Après une dizaine de jours loin de la civilisaion, au coeur des montagnes et campagnes de la Colombie, nous revoilà sur Bogota.
Les 3 jours passés à Villa de Leyva nous ont permis de rencontrer d'autres voyageurs :
Carlos ; un chilien qui nous laisse son adresse pour la suite de notre voyage.
Barry et Leva (écossais et anglaise) avec qui on fera un bout de chemin.
Anthony ; le suisse croisé à l'hostel Maqroll à Bogota...
Les alentours de la petite ville, sont très agréables : cascades, pozo azules, monostère... On fait les touristes quoi.
Le 24 mars, on charge le 4x4 de Barry et Leva. On part direction El Cocuy. 10h de route (bon anniversaire Den ! ) dont 1 grande partie dans la montagne, en mauvais état donc en mode 4x4 !!
Le 26 mars, on a plus de renseignements, on a une espèce de carte, on a le sac à dos bien rempli : autonomie de 8 jours ! On monte dans le camion du lechero : il passe tous les jours sur les petites routes de montagne pour ramasser le lait (environ 2 tonnes), livrer le course, le gaz et faire le transport entre El Cocuy et Gùican. On monte rapidement et on arrive dans les nuages : on sort la panoplie d'hiver, jusque là inutile (gants, bonnet, guêtres, veste...). On s'arrête à la Esperanza ; une ferme auberge. De là, on marche 2 kms, et hop, nous voilà à quelques 3800-4000 mètres. On pose la tente à côté d'un refuge. L'après midi, on se balade en direction de la Laguna Gande de la Sierra en passant par la vallée de las frailejones ; plante du coin.
On est toujours dans les nuages et on ne force pas trop. Il faut s'habituer à l'altitude. Il pleut quasis tout l'après midi. On se réfugie sous la tente.
Le 27 Mars, on a une matinée ensoleillée (on se lève vers 5h). on reprend le lechero pour quelques kilomètres. on se rend à un autre endroit d'où on pourra randonner. On marche 4 heures pour arriver à Las Cabañas de las lagunillas. Encore une fois, il pleut tout l'après midi. On commence à connaître la chanson.
Le 28 mars, on randonne la matinée : les lacs (Pintada, Cuadrada, Atravesada, Parada) puis le patio Bolas à 4430 mètres (selon le panneau mais on a vite compris, que comme la carte, il ne fallait pas trop s'y fier !! ).
on passera encore une fois une après midi sous la tente à jouer, discuter et à écouter la pluie !!
Les nuits sont très fraîches mais ca ne descend pas en dessous du zéro. en revanche quand le soleil est là, ca chauffe et il brûle !
Le 29 mars, on randonne en direction du pulpito del Diablo qu'on aimerait voir, malheureusement il est dans les nuages. On reprend les sacs et et on se rapprohe de la route du lechero qu'on prendra le lendemain matin. Sur la route , on retrouve Barry et Leva et on passe l' après midi sans pluie en leur compagnie !
Le 30 mars, on se lève de bonne heure et nous avons la surprise de voir el pulpito del Diablo. Vers 8h, le lechero passe. Il est en retard et pour cause, il y a du monde et un gros chargement. On se rend dans une autre vallée à 10 km. Ca nous prendra 3h ! On rejoint Las Cabañas Kanwara sous une pluie fine.
Le 31 mars, on part à 7h en direction de la laguna grande de los verdes (4200m). Le sentier est très mal balisé, une pluie fine se met à tomber, un vent glacial souffle et traverse nos vestes ! on peste mais quand on arrive, on ne peut qu'admirer le paysage ! En plus la pluie s'arrête.
Le 1er avril, on se reveil à 4h. Il faut qu'on soit redescendu pour prendre le lechero vers 10-11h. Les sac sont légers, le chemin (en descente) est ultra rapide. En attendant le camion, on croise une cohorte de militaires qui nous salue et tchatche (c'est assez fréquent ! ). Vers midi on arrive à Gùican et on installe la tente à l'hôtel El Eden.on se fait un repas exclusivement de fruits et de légumes (marre du riz et des pâtes ! ).
Le 2 avril, on repart sur El Cocuy dans l'après midi. On s'est bien reposé et pour une fois on n'a pas senti le froid dans notre sommeil. On récupère des affaires laissées à la casa vieja et on prend un bus de nuit pour Bogota.
On retourne bien évidemment au Maqroll hostel ; chez Paola et Alejandro. Cet après midi il y un concert gratuit de Manu Chao. On se dit que ce sera sûrement mieux qu' au Paléo Festival !!

Pour la suite, on reste quelques jours à Bogota pour le festival international de théâtre. En même temps il y à la Semana Santa. Ca a une grande importance ici, mais nous, on a plutôt tendance à fuir ce genre d'évènement !!
Ensuite on se rend dans une ferme pour du wwoofing (à 1h au nord de bogota). Pour plus tard encore, on a prévu de participer au festival kokopelli au Peru, la 1ère semaine d'août en tant que bénévoles !

A bientôt !!

Le Parc National Cocuy

Non non, on ne s'est pas fait enlever ! On vous raconte notre séjour dans le parc, très bientôt !