vendredi 26 octobre 2012

Arrivée

Eh voila !
Nous sommes bien arrivé-es à Francfort le jeudi 25 vers midi. On a enchainé directement avec le stop pour rejoindre la Belgique. On a eu de la chance en tombant sur un belge. Mais du fait de la méconnaissance de Den pour la géographie belge, on s'est arrêté près de Aachen (côté allemad) au lieu d'aller jusqu'à Leuven/Louvain. Et là, on a galéré ! Par chance une dame nous a pris jusqu'en ville et nous a déposé à la gare. Et on a pris un train direction Liège. Puis on est arrivé sur Orp le Grand, chez Sarah, Phil et Roxane.
Le temps est pluvieux... mais on s'y attendait ! Il va nous falloir un qlq jours pour s'adapter aux températures !!!

mercredi 24 octobre 2012

Départ

Ca y est, on a fait le plin de tout ce qu'on ne trouvera plus en Europe...

Dans quelques heures notre avion décollera d'abord pour Brasilia et ensuite pour Francfort.

On est presque prêt !!

A tout bientôt

dimanche 21 octobre 2012

Braaaaazil

Notre passage à São Paulo a été assez court. On est arrivé avec un jour de retard pour notre plan couch surfing, et du coup on a du trouvé une autre solution. On a pu quand même profiter du narché municipal et des spécialitiés (pastel = type de friand fourré à ce que l'on veut !).
On est parti ensuite pour Atibaia, à 1h de São Paulo. Lucas, via le couch surfing nous invitait et c'est avec plaisir qu'on est venu. On a passé trois jours (du samedi en fin d'après midi au mardi matin) en compagnie de Lucas, et de sa famille. Ce fut un bon moyen pour apprend rapidement les bases du portugais brésilien, les plats typiques... On a été vraiment super bien accueilli et ça nous a fait du bien ! Le dimanche on est allé voir la piedra grande. Le ciel était bien couvert au début mais on a pu ensuite découvrir un beau paysage.
Mardi 14, on est parti direction Paraty (la côte verte du Brésil). C'est une petite ville qui a conservé son architecture colonniale. C'est sympa mais très touristique. De toute façon, on n'est pas resté longtemps. On a passé la nuit dans un camping et le lendemain on était en route pour Angra dos reis. On a découvert que la conduite brésilienne était la pire de toutes les conduites latino américaines qu'on avait vécu jsuque là !! Bref, on est arrivé vivant à Angra dos reis et on a pris le bateau pour Ilha Grande (à 1h30). Et là, on est arrivé au paradis ! Enfin presque ! Le village d'Abrão a été sauvegardé du développement immobilier de la côte. Une fois le côté touristique passé, on peut emprunter un sentier qui nous mème à des plages désertes où on profite du soleil ou du ciel couvert ! Le troisième jour, au camping où on a élu domicile, on fait la connaissance de Mariana (colombienne) et Oliver (brésilien). On passe une super journée en leur compagnie : on apprend encore plus le portuguais, on apprend encore plus de la culture brésilienne, de l'amazonie, de la culture maya, la cosmovision, et du mac cramé ! Bref, de quoi nous faire regretter de partir d'ici !!!
Aujourd'hui, on est retourné sur le continent et on a pris un bus pour Rio. On est hébergé chez un couchsurfer. On réalise enfin que d'ici trois jours on sera en Europe... enfin ça reste difficile à imaginer !! Bon, on va essayer de profiter de ces deux jours entiers pour manger pleins de fruits qu'on ne retrouvera plus ainsi que du soleil et de la chaleur !

vendredi 12 octobre 2012

Paraguay et frontière brésilienne

Notre séjour a été rapide mais on a pu profiter un petit peu quand même.
Itacurubi de la Cordillera : une petite ville bien sympathique. On a camper au bord d´une rivière dans un lieu très tranquil ! Le matin on en a même profité pour se baigner car dès que le soleil montre son nez, les températures montent !
Ensuite on est arrivé à Caaguazu. Plus grosse ville et beaucoup moins agréable. On a camper à côté d´un garage qui nous offrait de l´eau fraiche régulièrement !
Notre chemin nous menait ensuite à Ciudad del Este : paradis de la consommation, troisième marché mondiale. Ici les produits viennent quasi directement de Taiwan (en passant par Panama). Tout est à des prix défiant tout concurence (petit exemple : ordinateur portable 15 pouces à 360$). C´est dimanche quand on arrive et on ne peut pas être hébergé chez notre couchsurfer... On passe une nuit dans un petit hotel (le moins cher, mais au Paraguay on se rapproche déjà plus du niveau de vie européen !) et lundi 8 ocotbre, après avoir fait quelques courses, on part pour Salto Monday. On n´est pas très loin de la ville, mais en pleine campagne. Tout est vert, et le salto du Monday (cascade de la rivière monday) est magnifique. Mercredi on repasse par Ciudad del Este, finir les achats. Puis on traverse le pont et nous voilà à Foz do Iguaçu, côté brésilien. Si on veut on peut aussi passer un autre pont et arriver du côté argentin, à Puerto Iguaçu !!
Par chance, on  tombe sur un bon centre d´information touristique. On passe donc la nuit à l´Alberghe Noturno, un lieu d´accueil gratuit, où on peut se doucher, passer une bonne nuit et être nourri (repas du soir et petit dej´). Jeudi matin on part aux Cataratas d´Iguaçu : une des 7 merveilles du monde, patrimoine de l´UNESCO et tout le tointoin... Les prix sont exorbitants mais tou-tes nos ami-es voyageur-euses nous l´ont recommandé. Alors effectivement, c´est beau, c´est impressionnant, mais on nous on n´aime pas cautionner ce genre de truc. On s´est toujours dit qu´on ne paierait pas pour voir des choses naturels, alors du coup on se sent corrompu !  Dans l´après midi on se rend de nouveau vers le pont de la frontière, á l´entreprise de transport Muleke. Les bus de lignes sont hors de prix mais il y a aussi des bus de transport de marchandises (de Ciudad del Este à São Paulo). Bon alors là c'est toute une aventure : nos sacs sont vidés et vérifiés sous toutes les coutures (pire que la douane !), puis il y a le problème de l'ordinateur portable, soi disant qu'on n'a pas le droit de voyager avec (importation d'une somme inférieure à 300$). Bon finalement ça passe ! Et on passe les contrôles de fiscalisation facilement ! Mais à ce moment là, on a senti une tension très forte dans le bus !
14h de bus plus tard nous voilà à São Paulo. On essaie de contacter notre hôte couchsurfing car on arrive avec un jour de retard et on n'a pas pu le prévenir !

Bon et ben c'est la dernière ligne droite ! D'ici 12 jours on sera à Rio et à proximité de l'aéroport (heure locale d'ici qui doit être à -5h de chez vous ! )

mercredi 3 octobre 2012

Au pays des gauchos (prononcer gaoutcho !)


Jujuy : samedi 22, on vend du cendrier en canette à prix libre sur le piétonnier ! EH oui ! Les canettes en alu refont leur apparition. Dans les précédents pays on en voyait peu, très prisées par les recycleur-euses. Nous ça nous permet d'améliorer notre table de vente car nos bracelets (même s'ils sont très beaux !) ne rivalisent pas avec ceux des autres artisan-es ! En soirée on va au café où passe le groupe de Nacho et là surprise, il est rentré du Peru ! On est bien content-es mais les retrouvailles sont brèves car à 22h30 passe le dernier bus pour rentrer au camping !
Dimanche 23/09 on quitte Jujuy et là commence 4 longs jours de stop ! Le but est de rejoindre Formosa à environ 1000 bornes (je rappelle, les routes sont toutes droites et en bon état).
Formosa : capitale de la province du même nom (qui avant appartenait au Paraguay !). Partie littorale de l'Argentine (même si y a pas encore la mer à ce niveau là !), frontalière avec le Paraguay. On souhaite y arriver le 27/09 pour que je puisse faire mon vaccin.
1er jour: 55 bornes en bus jusqu'à San Pedro pour sortir de Jujuy. 3h d'attente et une cinquantaine de kms jusqu'à Fraile Pintado.
2e jour : de 8h à 19h environ, 150 kms et 6h d'attentes cumulés, mais on atteint notre objectif. On passe la nuit au croisement de la RN34 et de la 81 qui nous mène en ligne droite sur 700kms à Formosa.
3e jour : de 8h30 à 16h. 50 kms jusqu'à Dragones, 7h d'attente (allez, on peut déduire une pause d'une heure pour le repas !)
4e jour : de 7h à 23h, 600kms jusqu'à l'entrée de Formosa, 7h d'attente. A 14h, alors qu'on est au bord du désespoir, un camion paraguayen s'arrête : Jose notre sauveur nous emmène dans la bonne humeur et le confort (on regarde les Simpson !). On passe la nuit dans la tente, à proximité du camion.
Jeudi 27, en 10min, on est pris pour le centre, déposé et accompagné à l'office du tourisme. Là on nous indique un camping (club caza y pesca = chasse et pêche !) pas cher. On bavarde, la chance nous sourit !! 14h : on déchante : le camping a doublé ses tarifs et pas de négociations possibles. On est dans le quartier des résidences secondaires des membres du gouvernement, tant pis, on monte la tente au bord d'un chemin, proche du rio paraguay. Pendant que je cours la ville pour trouver mon vaccin que je réussis à obtenir (et ça c'est encore toute une aventure !). Den fait la connaissance de Claudio, président du club medico. On y était passé pour quémander un petit coin de verdure où planter la tente, mais Juan, le factotum nous avait dit qu'il fallait l'autorisation du président. Claudio, notre bienfaiteur, nous autorise à camper (tente sur terrain de foot, accès au sanitaire) et nous apporte même à manger !!!
Le 29 on part en direction de Clorinda puis le parc national Pilocmayo. Le 30 on arrive dans le parc : entrée gratuite, sanitaire, eau et bien sûr un paysage surprenant et une faune sympathique (oiseaux, singes, gros lézard...). En raison d'infos erronées (eh oui, même en demandant à plusieurs personnes, parfois ça ne marche pas !) on rate la laguna blanca qui sur les photos a l'air magnifique ! On souffre de la chaleur (plus de 40 degrés à l'ombre !).
Le 2/10 on part pour Asuncion. On est hébergé par Juan via le couchsurfing. Il parle très bien le français (il a fait ses études en france) et c'est agréable de mélanger les deux langues ! La chaleur est toujours présente, mais on est hébergé dans une résidence plutôt luxueuse et on profite du confortet de la vue sur la ville ! Hier au soir la tormenta tant attendue est arrivée : vent, orage et déluge.
Aujourd'hui on a fait l'expérience de la pluie Paraguayenne : on est trempé-es !

Prochain objectif : Itacurubi Cordillera, Ciudad del Este (vers le 7 octobre), Sao Paolo (vers le 10 octobre) puis le littoral jusqu'à Rio do Janeiro (le 20 ocotbre).
On arrivera le 25 ocotbre à Francfort et on partira direction la Belgique : là on va essayer de voir toutes les gentes qu'on aimerait voir mais ça va être rapide.
Le 4 novembre, les parents de Den nous ramène en Bresse (chez mes parents). Et après ???? on verra, mais de sûr, il y en a un qui va pas perdre de temps avant d'aller retrouver sa forge et ses marteaux !!!

vendredi 21 septembre 2012

Argentine...

Aaaaaaaah...!!! On a toujours l'impression de courir après le temps et d'ailleurs il passe de plus en plus vite !
Donc, nous sommes en Argentine. On a passé la frontière tranquillement avec pour la première fois des contrôles douaniers (tout le monde y passe mais la fouille est plus ou moins rapide !). La fouille a été rapide (découragement des douaniers en voyant le bordel dans nos sacs !!!) et tant mieux, comme ça on garde nos feuilles de coca !
Voyage en stop et camping sauvage, ça marche plutôt bien !
On a traversé la pampa argentine avec ses routes toutes droites à pertes de vues, ses troupeaux de llamas et les paysages surprenants qu'on vous laissera découvrir avec les photos (quand elles arriveront !!) jusqu'à Humahuaca. Là, on a suivi la Quebrada en passant par Tilcara et Maimara, village très mignon et sympa. On a mangé de la poussière car il y avait énormément de vent et vu qu'il y a plus de terre que d'herbe, je vous laisse imaginer !!! On a eu un compagnon à quatre pattes pendant plus d'une journée  (Den était à deux doigts de l'adopter !) et ça a été dur de s'en débarasser... jusqu'au moment où on est parti en stop...
On a continué jusqu'à Purmamarca et sa montagne aux 7 couleurs ! Et pour la seconde fois pendant ce voyage je me suis faite mordre par un chien ! Cette fois c'est à la cuisse et c'est beaucoup moins important, juste un trou ! Le problème c'est qu'on n'a pas pu avoir les preuves de la vaccination du chien. Donc hier on est arrivé à Jujuy (capitale de la province) et passage à l'hopital avec vaccins anti tétanique et anti rabbique (qui s'étalent sur plus d'un mois en 5 prises !). Heureusement en Argentine les soins sont gratuits, ca facilite la vie... à voir pour le Paraguay et le Brésil !

Donc on reste sur Jujuy quelques jours(jusqu'au 23 ??), enfin on est à Yala, à côté. On est dans un camping où on profite du confort et du luxe de l'eau courante !!!! En ce moment c'est l'effusion car c'est la fête nationale de l'étudiant (pendant une semaine). Et normalement demain on va voir le groupe de Nacho (qu'on a rencontré au festival Kokopelli) dans un bar !
Ensuite on part pour Formosa (est du pays vers le Paraguay !).

A bientôt pour de nouvelles aventures sans mauvaises histoires !!!!
et au fait, on n'a plus que 5h de décalage avec vous ! on a encore perdu une heure en passant en Argentine.

samedi 15 septembre 2012

Bolivie suite et fin

On a quitté Sucre en direction de Potosi. On n'est pas resté longtemps dans la ville. On a vite pris le large en direction de Tarapaya et le lac El ojo del Inca : petit lac (c'est la taille d'un étang quoi !) d'eaux termales ! On en a bien profité et on aurait aimé camper sur les lieux mais les prix étaient démesurément cher ! Du coup on a posé la tente dans les ruines du village de Tarapaya, ce qui commence à être une habitude !
On est parti tôt le matin de Trarapya en direction de Uyuni. Eh oui, le fameux salar le plus grand et le plus haut du monde (c'est ce qu'on nous a dit !). Bon Uyuni ne nous a pas laissé une super impression : ville ultra touristique avec pleins d'agence d'expédition 4x4... Et en plus la vie y est cher. Heureusement, on avait une adresse : une pizzeria ! On nous a offert une bonne pizza le soir du jeudi 12 septembre. Et puis on a pris le train de nuit en direction de Tupiza. Tant pis on n'aura pas vu le salar...
Train de nuit en classe popular, c'est sympa. On n'aurait pu passer une pire nuit car nos bagages ont été casés dans le train avant qu'on puisse récupérer des affaires (sac de couchage en particulier !). Mais il n'a pas fait trop froid, ou du moins on était bien asez serré pour ne pas avoir froid !
A Tupiza on ne s'est pas attardé. On est allé à qlq kms, vers Palmira. On s'est bien reposé et le lendemain on a découvert le paysage qui nous entourait : las puertas del diablo et el cañon del inca.
Les paysages s'enchaînent et sont surprenant. Entre désert, oasis, montagne... mais tout est super sec et nous donne envie de revenir après la saison des pluies !!!
Aujourd'hui on est revenu sur Tupiza et on a pris un bus pour Villazon, ville frontière avec l'Argentine.
Donc on va passer environ 15 jours en Argentine avant d'arriver au Paraguay.

jeudi 6 septembre 2012

Voyage en Bolivie

On a l'impression que le temps nous presse... mais on profite quand même ! Après La Paz, nous nous sommes dirigé-es vers Oruro, en direction du Sud. Quelques jours en ville puis plus au Sud, à Poopo, village tranquil. On a planter la tente du côté du village en ruine, à l'abri du vent, mais bien aus soleil, qui à cette altitude tape fort ! En revanche les nuits (ou plutôt les matins) sont fraiches. On a profité des thermes aussi ! Puis on est parti en direction de Sucre. Tranquillement donc on descend. A Sucre on a fait rapidement des rencontres bien sympas. Du coup on se retrouve dans un lieu bien sympa, chez Mario. Rendez vous des voyageurs (pas trop gringo), petits coins d'air dans la ville bien agréable ! On verra combien de jour on reste par là avant de se diriger vers Potosi, Uyuni puis Tupiza et la frontière argentine.

mardi 28 août 2012

Bolivia

Le 22 aout nous sommes arrivées à Puno au bord du lac Titikaka. On n'est pas resté longtemps car on voulait rejoindre la isla del sol. Pour cela on a du passer la frontière bolivienne et rejoindre Copacabana. Ville bien assez touristique d'où partent les bateaux pour l'île.

Du 23 au 27 aout on est resté sur la isla del sol. D'abord la partie sud, ou on a trouvé une terrasse pour planter la tente. Puis de nuit, (car sinon il y a des sortes de péages !) on a traversé l'île jusqu'au nord. Petite ballade d'1h30, au clair de lune, bien sympa ! Ensuite, on s'est installé sur la plage, face au lac. Journée glandage et ballade sur cette île magnifique, aux paysages surprenant. On a même tenté la baignade dans le lac (qui je rappelle est à 3800m d'altitude). Elle est pas chaude mais on a vu des rivières plus froides.

On est reparti pour La Paz le lundi 27 aout. On a trouvé un hospedaje pas cher et plutôt sympa. On découvre la ville tranquillement.

On compte rester qlq jours puis partir pour Oruro et direction le sud. On a juste rajouté une frontière à nos plans. Forcément après avoir rencontré des argentins, ils nous ont donné envie de voir le nord. Du coup, on part plein sud, on passe par le Nord de l'Argentine puis on bifurque à l'est direction le Paraguay et enfin on remonte la cote du Brésil jusqu'à Rio de Janeiro. En gros voila le plan, mais bon, il reste un peu moins de 2 mois, tout peu encore changé !!!!!


lundi 20 août 2012

Expédition Choquequirao

Il était une fois une bande de voyageur-euses latino américain-es et européen-nes (une bonne dizaine). Ils se donnèrent rendez vous le lundi 13 aout au village de Wanipaka (vers Abancay) pour aller à la cité perdue de Choquequirao. Parmis eux, Cristobal, Nacho, Denis et Marie. Lundi à 8h, ils quittèrent la maison de la Media Luna d'Ollantaytambo. Ils y laissèrent un poid considérable d'affaires.
A midi ils arrivèrent au terminal de bus de Cusco et retrouvèrent leur ami Manuel. Ce dernier avait eu pour inforñation que le sentier de Wanipaka était peu pratiquable et qu'il valait mieux partir de Cachora. A 13h ils montèrent dans le bus en direction d'Abancay. 4h plus tard et un pneuy crevé ils arrivèrent au chemin qui mène à Cachora. Ils décidèrent de faire la route à pied et arrivèrent de nuit au village. Ils plantèrent leurs tentes à côté de l'église et passèrent une nuit plus chaude que dans la vallée.
Le mardi 14/08, ils firent des courses pour environ 5 jours et ils décidèrent de ne pas attendre les autres : "on se croisera bien sur la route !", pensèrent-ils. A 9h30, ils quittèrent le village, les sacs bien lourds mais motivé-es. Au programme de la journée : 21kms, départ à 2900m d'altitude, passage le plus haut à 2950m puis arrivée à PLaya Rosalina à 1500m. 10kms et 3h plus tard, is arrivèrent au mirador (ler point le plus haut). Il faisait chaud et la fatigue commençait. Pour se remonter le moral, ils firent un casse -croute : maté (eh oui le groupe est composé de 2 argentins et un chilien) et tartine de miel et cacahuètes. Le groupe s'ébranla de nouveau dans la descente jusqu'à la rivière. Quelle est longue cette descente... que les sacs sont lourds... que le soleil tape... que les moustiques sont méchants... Nacho prit de l'avance et arriva en premier au campement. Manu, Denis et Marie le suivirent. Ils firent une pause à l'oasis (envrion 40 min avant le campement) où ils s'abreuvèrent abondament de chicha (boisson fermentée de maïs, mais là c'était de canne à sucre). Cristobal les rejoignit, le rythme tranquille, la guitarre à la main. Finalement, avec une arrivée échelonnée, à 18h tout le monde est au campement, épuisé, les mollets douloureux. Après un bon bain de rivière et un bon repas ils ne firent pas de vieux os !
Le mercredi 15/08 ils se réveillèrent vers 6h, déjà en compagnie des moustiques (moustiques de jour !). Une partie de groupe seulement se motive pour aller à Choquequirao. A 8h, Nacho, Den et Marie traversèrent le rio Apurimac dans une nasselle, les sacs bien alégés (ils prirent le minimum). Au programme :12kms et 1500m de dénivelé positif !! Nacho partit à son rythme, Marie et Den aussi !! Ils peinèrent et 5h plus tard arrivèrent au vilage de Marampata (2850m d'altitude). Ils se consolèrent avec un plñat de pate horriblement cher et 2h de pause ! Puis ils repartirent car 5 kms pus loin, l'ami Nacho devait déjà être arrivé ! 1h et quelques plus tard (le sentier a retrouvè une pente acceptable), le poste de contrôle passé (entrée au tarif étudiant), ils arrivèrent au campement au bas des ruines de la petite soeur sacrée de MachuPichu. Ils se restaurèrent abondamant avant de passer la nuit à 3 dans la petite tente quechua !
Le jeudi 15/08, ils se réveillèrent avec des horribles courbatures mais devant un paysage splendide. A 8h is montèrent aux ruines, à vide, quel plaisir ! Indescriptible, on resta le souffle coupè par ce site époustoufflant. Architecture, système d'irrigation, cvulture, terrasses... tout est impressionnant, même le micro climat ! A 12h30, ils repartirent. Sur le chemin ils croisèrent leurs amis Manu et Cristobal en pleine forme (quoique comme tout le monde, un peu fatigué par la montée infernale). A 15h, ils arrivèrent au campement de Playa Rosalina. Ils se baignèrent, firent un feu, cuisinèrent des chapati (pour le lendemain) et chantèret au rythme de la guitarre !
Vendredi 16/08 ils partirent à 7h30. Objectif Cachora soit 1400m de dénivelé positif sur 21kms. Les sacs sont plus lourds que les 2 jours précédents ! 1h plus tard, ils s'arrêtèrent à l'oasis faire le plein de chicha. A midi ils arrivèrent au mirador satisfait-es : ils avaient vu un condor et c'en était quasi fini de la montée ! Ils firent une bonne pause avant de repartir pour le village. A 17h, ils étaient sur la place du village, les ampoules à l'air, dégustant chicha et empanadas au fromage.
Samedi 17/08 à 6h et quelques, ils prirent un collectivo jusqu'à Cusco. Un peu déboussolé-es par l'activité de la ville, ils passèrent au marché avant de prendre le chemin de la maison.
Aaaaaah... retour à la Media Luna ! Ils retrouvèrent une maison quasi vide, seul Guilñherme le brésilien est là !
Dimanche 18/08 fut le jour de la lessive, du décrassage, partage de musique, de photos, atelier dread locks et.... Gulherme arriva avec un trésor : une tondeuse à cheveux ! Yahou, tout le monde y passa. Dans la soirée Naylam le péruvien est de retour.

Aujourd'hui lundi, Nacho est parti en direction du nord. es sacs sont prêts, des carottes ont été mises à sécher et on profite de la chaleur.
Demain le voyage continue en direction de Puno, du lac Titicaca et de la Bolivie !

Quelques infos sur Choquequirao.
Le site a été découvert en 1910. De fait il n'a pas été saccagé par les espagnols et est bien conservé. Il aurait servi à la résistance inca (pendant 40ans) après l'occupation de Cusco(1535) par les espagnols.Il est beaucoup plus grand que MachuPichu avec environ 1800ha (une grande partie est encore enfouie dans la forêt). Mais il est beaucoup moins fréquenté car accessible qu'à pied ! Il est aussi beaucoup moins cher (l'entrée au machupichu est de 50dollars). Il est situé à 3100m d'altitude.

samedi 18 août 2012

Choquequirao

On est de retour à Ollantaytambo après 4 jours de randos qu'on vous racontera en détail bientôt !
Tout va bien, à part les pieds et les jambes en compote et les bras bouffés par les moustiques !
Bientôt on reprend le voyage !

dimanche 12 août 2012

Cusco, la vallée sacrée et le festival Kokopelli

Enfin on se pose, on prend le temps d'écrire et du coup de vous raconter.
Après 22h de bus, on est arrivé à Cusco. On ne s'attarde pas dans cette ville blindée de touristes ! Le centre historique est impressionnant.
On a eu vent d'un festival (Hatun Pachamama) à Qoya, village avant Ollantaytambo, là où se déroule le festival Kokopelli. On passe d'abord par Pisac, chez des ami-es rencontré-es à Cusco. Puis ensemble, on se rend dans un village à moitié abandonné. On négocie dur l'entrée du festival !
Le lendemain, dimanche 30/07, on se dirige sur Ollantaytambo puis sur le site de Kokopelli. On arrive avant la nuit. Dans la pampa, plein de gentes sont installé-es autour du feu : ce soir, il y a une cérémonie avec de l'Ayahuaska (cactus hallucinogène). Nous on va au camping, sur les terrasses du haut. Il y a déjà un petit groupe d'une dizaine de personnes françaises, chilien-nes, argentins, brésiliens. Une cuisine en pierre et argile a été construite. L'organisation collective est sous forme d'autogestion.
Notre statut de volontaire n'est pas clair. L'équipe Kokopelli n'a pas voulu gérer toute cette main d'oeuvre. Du coup, on s'active surtout sur le camping.
Lundi 1er aout, le festival commence avec une cérémonie pour la Pachamama. Le programme des jours suivants : conférences et ateliers (gardiens de semences de toute l'Amérique latine, agroécologie, apiculture, production de semences, activisme, médecines naturelles...) et aussi vie quotidienne (chercher du bois pour le feu, faire le plein d'eau, préparer à manger...). Il y a plus de 100 personnes au camping, réparties sur plusieurs cuisine. Dans la notre on est environ une trentaine !! Le soir, il y a feu et musique pour se réchauffer car les nuits sont fraiches.
Le lendemain de la fin du festival, on a aidé à démonter. Notre petit groupe de départ (Fanny, Morgane, Nacho, Manuel, Fabian, Erich et d'autres) s'est motivé pour une petite rando. On s'est donné rendez-vous lundi 13 à Wanipaka. Il y a deux jours de marches pour aller à la cité perdue de Choquequirao. En attendant, on a quitté le site Kokopelli. On s'est installé pas très loin, à la Media Luna, à côté d'une maison presque abandonnée. On est 14, de toutes nationalités. Certain-es vont prolongées leur séjour ici. Une bonne partie du groupe est composée de gentes qui viennent du dernier Rainbow festival (grosse tendance hippie).
Ce petit passage à la vie collective nous fait du bien. On en profite pour se reposer aussi !

En projet donc : la rando puis retour dans la vallée sacrée et après on descendra plus au sud en direction du lac Titicaca.

vendredi 3 août 2012

Cusco et la vallée sacrée

Ouuff ! Si on n'a pas donné de nouvelles c'est parce que évidemment on est bien arrivé sur le site de Kokopelli ! Bon alors niveau volontariat c'est pas trop ce qu'on attendait puisqu'en fait il n'y a pas trop d'organisation. Mais bon, on a eu accès au site gratuitement, on a trouvé pour donner un coup de main et surtout, on passe un très très bon moment avec les gentes du camping qui viennent de partout (surtout amérique latine mais aussi d'europe) avec une bonne organisation collective ! Et on peut assister aux conférences, ateliers, qui sont pour le moment fort intéressant.

A bientôt pour plus de détails !

vendredi 27 juillet 2012

Les photos/Pictures/Fotos

Nouveau lien pour les photos et mise à jour, enfin !! (Ecuador et Peru)

New links for the pictures, enjoy it !

Nuevo enlace para las fotos, que disfruten !

Fin de l'Amazonie, petit détour par la selva centrale et arrivée dans la montagne

Partir de Janjui n'a pas été un mince affaire ! Une camioneta (sorte de 4x4 oú les gens, les affaires, et un tas de bazar sont entassé-es à l'arrière) partait à 4h du mat' pour Tocache, plus au sud. Environ 4 à 6h de prévu. On a fait les flemmards et on ne s'est pas levé. On a pris une busetta (minibus), beaucoup plus confort et moins cher que el carro (la voiture taxi). On roule pendant près de 3h sur une route qui n'est pas asphaltée et pleine de nid de poule. On traverse une rivière via un bateau car le pont s'est effondré. Mais le bus tape dans une pierre et finalement il nous laisse sur le bord de la route car il doit faire des réparations. On est au niveau de travaux et des camions attendent leur tour pour passer. On leur demande pour nous emmener. L'un d'eux accpete. Et c'est parti pour 5h de route en poids lourd, sur une route tjs aussi mauvaise. On ne dépasse pas le 40km/h ! Mais expérience géniale, on traverse une rivière (vous savez ces rivières qu'on voit dans les documentaires, boueuses, avec un courant bien fort et de chaque côté, c'est vert et la terre à une couleur un peu rougeatre !) dans un poids lourd, posé sur des planches posées sur des grand canoé avec moteurs (5 !). On arrive donc dans la soirée à Tacoche. C'est le week end et les rues de la ville sont animées.
Dimanche matin, à 7h on prend le bus qui se dirige vers Tingo Maria. On y arrive en fin de matinée. On est toujours dans l'Amazonie mais c'est une grande ville, ca nous change. On vend quelques bracelets en mac cramé. Vers 16h on prend le bus pour La Merced, dans la selva central. On arrive à 2h du mat'. On est passé par la montagne, bien différente de l'Ecuador. Impressionnante. A la Merced, on finit notre nuit au Parc central. Et au matin on prend la route qui se dirige vers les cascades. On marche une petite heure et finalement on demande au propriétaire d'un verger d'oranger et de cacao si on peut poser notre tente. Il accepte. C'est parfait. On est à l'ombre des orangers, la rivière à l'eau cristalline coule juste à côté, on glane des oranges et des haricots. On reste 3 jours. On se repose bien, on en profite pour faire la lessive, de la couture et autres petites réparations. En se promenant, on s'arrète boire une cremolada (granita) dans un bar. On tombe bien c'est l'anniversaire de la patronne et du coup elle nous paie des coups à boire et du gateau. On goute la liqueur de fruit de la passion et c'est pas mauvais !!
Jeudi matin on prend un bus pour Huancayo. On arrive dans l'après midi. On se renseigne pour un bus pour Cusco. Il faut passer par Ayacucho et on ne trouve qu'une agence de bus qui nous fait payer un prix démesuré, sous prétexte que c'est le jour de la patrie le 28 juillet. D'ailleur le jour de la patrie ca dure tout le mois ! Et les gens sont patriotes... c'est pire que le 14 juillet ! Le bus part le soir, du coup on passe notre après midi à trainer vers le marché (notre endroit préféré dans les villes ainsi que les parcs !) et à essayer de vendre des bracelets. A 21h on part pour Ayacucho. On est arrivé ce matin vers 6h. On a réservé un bus pour Cusco, on part vers 19h et on aura 18h de bus !!! Yahouuuu.... Bon on se presse un peu mais c'est pour arriver à temps au festival Kokopeli à côté de Cusco. On s'est proposé comme volontaires et on verra comment ça se passe.

vendredi 20 juillet 2012

Sud de l'Ecuador et Peru

On a bien profité du sud de l'Ecuador. On est resté deux jours à Vilcabamba, un village sympathique, genre babos land ! Beaucoup d'étrangers sont venus s'installer, l'ambiance est détendue, le paysage agréable et le climat plutôt chaud. Ensuite on a pris la route pour Zumba. Et là, les choses se sont compliquées !! La route est en travaux depuis 2 ans environ : travail de titan, de découpage de la montagne, bref c'est le bazar. La route est très mauvaise, et en plus il pleut, donc on est dans la boue. Finalement on arrive à Zumba en bus. Eh oui ! il n'y a quasiment personne qui emprunte cette route. On passe la nuit au terminal, bien tranquil.


Dimanche matin on prend le bus qui nous emmène à la frontière. La route ne s'est pas améliorée, mais c'est comme ça. On passe le pont de La Balsa et nous voilà du côté péruvien. Ici aussi la route est en travaux ! On rejoint le village de Namballe, puis Jaen. Le stop ne marche pas du tout, en fait, les seules voitures qui circulent sont des taxis collectifs, motos taxis (le rickshaw indien !)... Peu avant Jaen on retrouve une route asphaltée, et vu qu'on fait le trajet dans un coffre de voiture, ca fait du bien !!!


Lundi en fin d'après midi on prend un bus, un grand, pour Tarapoto. Direction l'Amazonie. 11h de bus, mais on a une "bonne" place : devant, au dessus du chauffeur. Ca nous permet d'avoir de la place et un certain confort pour dormir mais attention on a une vue imprenable sur la route, vive les émotions fortes !


Mardi, nous voila à Tarapoto, ville de l'Amazonie, on se renseigne à l'office du tourisme et on part en direction de la Laguna Azul Sauce. On y va en partie en stop et le reste dans un coffre ! On arrive dans un village sympa et on trouve un camping. On y a passé 3 jours. Les premiers étaient pluvieux mais le dernier bien ensoleillé donc baignade !


Aujourd'hui on est de nouveau sur la route. On vient de rejoindre Juanjui et on se dirige vers le sud.

mercredi 11 juillet 2012

La sierra

On a décidé d'arrêter de prévoir notre itinéraire car c'est rare qu'on puisse le suivre !!
La route Baños Penipe était fermée donc on n'aura pas profité des vues sur les volcans. On a rejoint Riobamba directement. Pour nous ça a été la déception totale. On voulait prendre le train pour Alausi : c'est pas possible, la ligne est en réfection. Pour aller voir la Nariz del Diablo depuis Alausi, en revanche le train fonctionne et pour la modique somme de 25$ !! Tout Riobamba est en rénovation : les parcs, les rues... On passe une heure á chercher une carte pour faire la randonnée "el camino del Inca". Impossible, même dans les agences de trek. Du coup, on se console avec des humitas (je ne sais plus si j'ai expliqué : maïs, fromage, beurre hâché, transformé en pate puis cuit vapeur dans une feuille de maïs).
Mercredi 4/07 on part pour Achupallas, petit village de la montagne d'où part la randonnée : 38kms à travers la montagne, entre 3800 et 4400m d'altitude, pour rejoindre Ingapirca ; les ruines Cañaris et Incas les mieux conservées du pays. Au village on cherche les renseignements : est ce faisable sans guide et... sans carte ? Mais oui ! nous disent les gentes. On prend donc des points de repères (les différentes étapes, la direction plein sud et tout simplement suivre le empreintes de chevaux, mules et humains !).

Jeudi 5 à samedi 7 juillet : el camino del Inca.
1ère journée assez difficile. On a laissé des affaires au village ce qui alège les sacs mais il faut se refaire á l'altitude. On sait qu'on doi marcher environ 12kms. Ca se joue a moral ! Finalement vers 15h on arrive à la Laguna de las tres cruces (4200m), la première étape. On a marché 4h dans une vallée où le vent du nord s'engouffre. On a croisé quelques berger-es. Le ciel est couvert et de temps en temps le soleil perce.
2ème journée. La nuit a été froide, très froide. On a même la surprise du givre sur la tente ! Mais le soleil est au rendez vous et on passe une journée magnifique. On passe le pas de las 3 cruces à 4420m puis on longe la crête. On a une vue à couper le souffle. Puis on redescend jusqu'au lac las Culebrillas. A midi et demi on est arrivé, on s'installe à l'abri du vent. On tente même un décrassage dans la rivière !
3ème journée. La plus longue et la moins intéressante pour la randonnée. On pase à côté de ruine inca (Paredones) puis on rejoint el camino de pierre. Au moins là, on est sûr de ne pas se tromper ! On arrive au village de San Jose. Après avoir discuté avec un campesino (paysan), on continue "c'est pas loin, 4kms de pura carretera". Alors effectivement on est sur de la route (heureusement pas goudronnée) mais on est plus près des 8kms ! On arrive vers 13h à Ingapirca (3100m). C'est le week end et c'est blindé de gens... On négocie un coin sympa pour la tente et on passe un aprem tranquil.
Dimanche on viite le site (présence d'n guide obligatoire). C'est super intéressant culturellement et architecturalement. On n'est vraiment pas déçu. On zappe la fin de la visite car on doit rentrer en stop jusqu'à Achupallas. On a décidé de ne pas faire l'aller retour à pied pour plusieurs raisons : le retour est plus dur, c'est un chemin qu'on a déjà fait et Marie a les pieds bien abîmés (allez savoir pourquoi à ce moment là !). Dans l'aprés midi, on retrouve notre champ, notre papi qui tient son petit magasin et nos affaires.
Lundi 9/07 on part pour Cuenca. On galère à décoller mais on a la bonne voiture. Vers 15h on arrive à Cuenca, où on ne s'attarde pas. Le centre a l'air sympa : rue pavée, arcades, maisons colonniales... On a repéré un coin sur un dépliant a priori pas très loin. Finalement on part dans une vallée qui longe la rivière Yanunkay. On arrive á Soldados, tout le long de la route c'est vache, vache, vache mais en élevage extensif, et aussi des paysans à l'accent incompréhensible. On pose la tente derrière l'église et on goûte le formage du coin : un des meilleurs d'Ecuador, selon nos goûts !
Mardi 10/07. Ciel couvert, vent froid. On remballe et on redescend un peu dans la vallée jusqu'à une ferme où il y a des eux thermales. On paie pour se baigner et passer la nuit mais c'est le pied ! En plus on tchatche avec Maria Isabela et Adrian, les petits enfants du propriétaire, très curieux-se et intéressé-es.
Aujourd'hui on est redescendu avec le lechero, ca nous a rappelé la Colombie. On est désormais à Loja. On se rapproche sérieusement de la frontière péruvienne. On va voir si on a le temps d'aller encore un peu dans la pura selva !

El Camino del Inca
Il relie le sud de la Colombie au nord du Chili. La partie la plus connue étant celle qui mène au Machu Pichu, au Peru. Peu avant l'arrivée des espagnols, l'empire inca était fragilisé par une guerre fratricide : Atahualpa à Quito et Huascar à Cuzco, tous deux fils de Huayna Capac.
Avant l'arrivée des Incas, il y avait de nombreuses ethnies (fédérées ou non) qui formaient l'Ecuador. Les Cañaris ont laissé une empreinte architecturale assez remarquable.

Le latino américain, les distances et les indications de routes.
Demander son chemin n'est jamais chose aisée, peu importe le pays. Ca fait bien longtemps qu'on ne se fie plus au "c'est pas loin" ou au "ouhlala mais vous êtes pas arrivé-es !". On ne se fie pas non plus á la durée : "dans 10min vous y êtes" oui mais c'est 10min en voiture et nous on est à pied !
Ici on a appris une chose : toujours demander son chemin à trois personnes différentes. Pour la distance il suffit de faire une moyenne. Mais aussi ca évite de se planter de chemin ! Les gentes aiment répondre aux questions même s'ils ne connaissent pas la réponse (d'ailleur ca nous rapelle l'Inde). Las cartes on n'en parle pas, la plupart du temps personne ne sait la lire !

Retour en France
On a réserver nos billets d'avion... eh oui ! Y en a un qui est en manque de forge ! Du coup on part le 24 octobre de Rio de Janeiro pour arriver le 25 à Francfort ! Oui oui, en Allemagne, c'est les vols les moins chers !!!
Alors à bientôt !

mardi 3 juillet 2012

De la côte à la cordillère !

Montañita n'a pas été à la hauteur de nos espérances ! La fête n'était pas trop au rendez vous, mais en revanche la pluie oui ! On a remarqué qu'on la précédait ! Chaque fois qu'on arrive quelque part il fait beau quelques heures puis il se met à pleuvoir !!!! Puis le ciel reste couvert...

On est parti jeudi matin en direction du centre du pays. On a continué à longer la côte puis on s'est retrouvé dans la région de culture du riz ! Alors là, c'est vive les moustiques ! On a passé une nuit en leur compagnie (heureusement qu'on a bricolé une moustiquaire sur notre tente !). Vendredi on est passé par une route bien sympa, peu fréquentée bien sûr ! Le stop a été un peu long mais finalement on a réussi à être pris jusqu'à Ambato. On a pu bien profiter de la route (notre chauffeur a fait le guide touristique !) qui passe par le Chimborazo (la montagne la plus élevée). Paysage désertique, lamas... il faudrait qu'on vérifie à quelle altitude passe la route ! On a continué jusqu'à Baños. Lieu touristique du fait des thermes, rivières, cascades... On fuit un peu la ville, car on est en fin de semaine et y a du monde. On se réfugie dans les montagnes (en fait c'est un volcan, toujours en activité, le Tungurahua), 1000m plus haut. On trouve un bout de terrain dans le village de Runtun. Le ciel est couvert, toujours, et ca ne sera pas cette fois qu'on pourra admirer une éruption nocturne du volacan !!
Dimanche on est sur la route de Puyo, les portes de la forêt amazonienne. La route qui y mène s'appelle l'avenue des cascades ! On en verra quelques unes, dont l'impressionnante Pailon del Diablo. Malheureusement il pleut et on n'en verra pas de près.
Lundi matin on arrive à Puyo, il fait chaud et humide. On cherche un camping et tout le monde nous indique le Rio Puyo et son sentier. On trouve le chemin, à la sortie de la ville. Un sentier aménagé longe la rivière et on trouve un coin pour poser la tente. Il y a pas mal de passage mais la nuit est calme ! On se ballade le long du sentier, aperçu de la forêt amazonienne. On profite de la rivière pour se laver, faire un brin de lessive et tout simplement se baigner !! On profite aussi du coin barbecue pour se préparer des plantains mûres grillées au froamage (maduro con queso !). Après avoir bien galérer avec le bois humide qui ne veut pas flamber, on y arrive et c'est un régal !
Aujourd'hui on repart en direction de Baños puis de Riobamba. Pour ça on va bien sûr essayer de prendre la route secondaire ! Bon c'est sûr ce n'est toujours pas la plus fréquentée mais elle passe pas loin du volcan Tungurahua et de l'Altar !

On a appris qu'il y avait eu un tremblement de terre à Puerto Lopez, genre quelques jours après notre passage ! Apparemment après un tremblement de terre, le centre du pays souffre de mauvais temps pendant environ deux semaines !!! Ca c'est pour nous !!!!! Vive la pluie !

mardi 26 juin 2012

De Quito à la côte pacifique

On a repris le voyage stop et tente ! Ca fait du bien !!

On est donc parti en stop depuis Mitad del Mundo et on est arrivé à Mindo. Petit village touristique mais pas désagréable. Il est surtout fréquenté en fin de semaine. On en profite pour randonner, se baigner dans la rivière. On observe les oiseaux... Ici, le climat est tropical : chaud et humide !
De Mindo on est allé à Atacames, sur la côte : une bonne journée de stop. On a rencontré Edwin qui nous prend dans son camion. Il est content d'avoir de la compagnie et du coup il nous paie l'almuerzo. On passe une nuit sur la plage et on repart tôt. On arrive dans la matinée à Mompiche (un lieu qui nous a été recommandé). On rencontre un groupe de colombien-nes voyageur-euses et on se rend avec eux à la Playa Negra. On apprend que la couleur du sable est dûe à la présence de titane. Ensuite, on se rend à la Isla Portete. On traverse avec un canoe et on se retrouve sur une île tranquille ! Il y a quelques touristes de l'hotel de luxe qui se trouve en face de l'île (ok ! ca nous gâche un peu la vue !). Ca fait tourner le commerce des artisans. On passe deux nuits sur cette île, en profitant de l'unique fruit qui pousse : la noix de coco ! Les vagues sont puissantes ; on retrouve un intérêt à se baigner dans la mer !!!
Samedi matin on part dès que la pluie cesse ! Eh oui, le ciel est souvent couvert et de temps en temps il pleut. Mais la température est toujours élevée ! On arrive dans l'après midi à Canoa. On trouve un camping pour poser la tente et on rencontre beaucoup de voyageur-euses (ecuatorienne, chiliens, argentin, colombienne...). La plupart vont vers le Nord, du coup, on échange les bons plans. Sur la côte, il n'y a pas grand chose à faire : se baigner, tchatcher et glander !!!!
Lundi on quitte Canoa et on se dirige vers le Sud. On arrive jusqu'à Puerto Cayo ; village en bord de mer. C'est calme, presque mort ! On passe notre première nuit sous la moustiquaire, dans une cabaña vide, sur la plage.
Ce matin on est arrivé à Montañita ; un nom qu'on entend très souvent dans la bouche des voyageur-euses. Ville en bord de mer ; les gens surfent et font la fête ! On trouve un camping bien tranquil et ce soir sur la plage on verra si Montañita est à la hauteur de sa réputation !

Bien sûr, il y a des photos mais on vous laisse patienter !!!
Comme prévu, une fois qu'on aura atteint la fin de la côte equatorienne, on se dirigera vers le centre du pays et les montagnes !

A bientôt

lundi 18 juin 2012

Quito

On arrive donc en fin de journée, le lundi 11 juin. On est attendu par Gabriela. Elle vient nous chercher en voiture, avec un ami. Du coup, on profite de la voiture et on se rend au centre historique de la ville. Il fait nuit quand on arrive. On se promène dans la Ronda (ancien chemin de ronde), on admire La Basilica, l'église San Francisco, La Compaña, la Plaza Grande avec les palais présidentiel et municipal. Comme nous dit Gabi, les colons ont laissé une trace architecturale vraiment intéressante. Elle nous parle aussi de l'histoire de son pays, les premiers pas vers l'indépendance, dès 1809, l'appartenance à la Grande Colombie puis la création de l'Ecuador en 1830. Ce même soir, on découvre la nourriture équatorienne : morocho (équivalent de la mazamorra colombienne avec en plus du clou de girofle), empanada de verde au fromage (la pâte est faite avec de la plantain) et empanada de viento au fromage (pâte très aérée et se mange avec beaucoup de sucre). En fin de soirée, on découvre le logement de Gabi, au nord de la ville. Un grand appartement avec 2 chats !
Mercredi 13 juin, on se rend au centre historique et on repasse aux mêmes endroits, mais de jour ! On rentre à pied jusqu'à l'appart, ça fait une trote mais ça nous permet de découvrir la ville.
Jeudi 14 juin on monte jusqu'au téléphérique (3100m). Quito se trouve à 2800 mètres d'altitude. Puis le teleferico nous emmène à 4100m. De là on a une vue imprenable sur la ville. Dommage que le Cotopaxi soit caché par les nuages ! On se rend ensuite au marché de Santa Clara, on retrouve cette ambiance qu'on adore et les almuerzos à prix imbattables. D'ailleurs, en parlant d'argent, en Ecuador la monnaie est le dollar. Suite à la crise financière, à l'inflation, le président equatorien, en 2000, décide de passer au dollar. Un repas au marché vaut 1,50$.
Vendredi 15 juin on se rend à la Mitad del Mundo, à 40 min au Nord de Quito. Un monument a été construit, sur cette fameuse ligne de l'Equateur. En fait, on a lu sur internet que le monument est construit 300m trop au Nord !!!! En soirée, on mange ensemble, Gabi nous ramène des "humitas" : pâte de maïs, fromage... enroulée dans une feuille de maïs et cuit vapeur. Un délice. On se rend dans la zone Mariscal ; la zona rosa. Pleins de bars, plein de musique, de tous les styles, pleins de gens ! On découvre la "michelada" : bière avec du tabasco, sel et citron : pas mauvais !
Samedi 16 juin, on se rend de nouveau au centre ville puis on va voir Gabi qui tient le stand de son oncle sur la plaza Foch, pour un petit marché d'artisanat.
Dimanche, on glande, et on prépare notre départ. Gabi nous a filé énormément de renseignements sur les coins sympas d'Ecuador et on s'est fait une idée de notre trajet. On part d'abors vers le nord ouest en direction de Mindo, puis sur la côte pacifique qu'on longera vers le Sud. Ensuite on retournera au centre du pays, dans la sierra pour découvrir les volcans, les randos... Et enfin le sud du pays et l'Amazonie avant de partir pour le Peru.

Ce séjour chez Gabi a été vraiment génial. On a énormément discuté et appris sur la culture équatorienne. On a aussi découvert les mots typiques du coin (eh oui ! même si la langue est le castillan, il y a de fortes variations avec l'Espagne et entre chaque pays d'Amérique Latine !). On a même appris quelques mots Qichuas (oui, en ecuador c'est le quichua et non pas qechua).

mercredi 13 juin 2012

De Santander de Quilichao à Quito

A moins d'une heure de Cali, on arrive dans le village (70 000 habitants mais en Colombie c'est un village) de Santander de Quilichao. On remarque très vite le métissage dû à la situation géographique : population indigène, afrocolombien et espagnols. On a été invité par John Javier via le couch surfing. A la maison (ou plutôt aux maisons car chaque famille à son petit batiment) on est attendu par les parents. Ils sont remplis de curiosité et on échange sur nos différences culturelles. Les sujets qui reviennent le plus souvent sont : le climat (les températures en dessous de zéro et la neige surprennent toujours), la nourriture. La mère s'inquiète car on est végétarien et eux ils mangent de la viande. On arrive à lui faire comprendre qu'une assiette avec du riz, une salade et et de la plantain nous suffit. Généralement la viande est cuisinée à part et jusque là on n'a jamais eu de problème à trouver des repas végétariens. Le lendemain, on prend des notes sur la recette des arepas qui se préparent avec du maïs entier et du fromage (très différentes des arepas à la farine de maïs et encore meilleures), on discute culture (les parents sont d'origine indigène). Puis après le repas, on part en ballade à la Cuerva del Indio (la grotte de l'indien). On est un petit groupe car c'est plus sécurisant. La ballade est magnifique avec cascade, forêt, rivière et la grotte qui est en fait un tunnel de 8kms de long et qui débouche dans le village voisin !
On prend congé de la famille et on se rend à Popayan, la ciudad blanca (ville blanche). Ville colonniale bien conservée. 
De Popayan on prend un bus de nuit pour Pasto. On est de nouveau dans les montagnes et les températures sont plus fraîches. Cette partie du pays nous semble bien marquée par la religion catholique. L'empreinte architecturale laissée par les colons est remarquable mais l'empreinte idéologique nous perturbe. La main mise de l'église, de ses croyances, de ses discours extrêmistes est vraiment puissante...
Lundi 11 juin, tôt le matin, on prend un bus pour Ipiales, ville proche de la frontière. Ca fait exactement 90 jours qu'on est en Colombie et c'est la fin de notre visa. La frontière se traverse facilement, il y a peu de contrôle, pour nous !
On arrive ensuite à Tulcan en Ecuador. On hésite à partir en stop pour Quito mais comme on veut arriver avant la nuit on prend un bus ! Vers 17h, on arrive au terminal de bus nord. On se demande où est la ville et puis soudain en contrebas, comme un serpent, coincé entre les montagne, s'étale Quito et ses 3 millions d'habitants. Au sud on aperçoit le volcan Cotopaxi, au sommet enneigé.

mardi 5 juin 2012

Cali

Samedi 2 juin à 16h30 et quelques on repart pour Medellin. On arrive à 7h du mat'. On passe du terminal nord au terminal sud. A 10h30 et quelques on monte dans un bus pour Cali. A 21h on arrive. On se rend en taxi chez la mère de notre contact couhsurfing et dodo !
Ce lundi, on rencontre mieux Leonardo (on loge chez sa mère) et Diana Lorena (qu'on a contactée via le couchsurfing). Ils hébergent déjà quelqu'un dans leur logement et c'est pour ça qu'on est chez Victoria. On part en fin de matinée avec Leonardo. Ils nous paient un cholado (salade de fruits, glace pilée et lait concentré : spécilaité de Cali). On récupère Diana à son lieu de travail puis ils nous emmènent à 2 points de vue différents. Le plus impressionnants est au niveau de Cristo Rey. C'est une des deux collines qui dominent la ville et surmontée par la statue du christ, bras ouvert. On se rend compte de l'emplacement de la ville, dans la vallée de Cauca au bord du rio Cali (qui il y a un mois et demi a innondé les quartiers pauvres et fait beaucoup de mort). D'un côté la plaine qui s'étend et de l'autre les montagnes qui la séparent de l'océan pacifique. On passe le reste de la journée à découvrir la ville à deux, sur les conseils de Leonardo : le marché de l'Alamedan le centre ville, le quartier de San Antonio qui a conservé ses maisons colonniales et une tranquilité, puis le parc Loma de la Cruz et tous ses vendeurs "d'artisanat".
Cali, "sucursal del cielo" se nomme en fait Santiago de Cali. Il y fait chaud mais avec un vent qui fait du bien ; rien à voir avec Cratagena. Les gens n'ont pas non plus cet accent costeño incompréhensible, au contraire.
On y découvre de nouveaux fruits ; chirimoya (de la même famille que la guanabana : corossole), nispero, chontaduro et de nouveaux jus de fruits (champus).
Cali c'est aussi la ville de la salsa mais ça, on a moins le temps de le découvrir !

Pour la suite, on part aujourd'hui pour Santander de Quilichao où un jeune nous a invité dans sa famille via le couchsurfing. On y restera pas longtemps. Ensuite on va sur Popayan et Terradentro, au total 2-3 jours. Puis on redescend sur Pasto. Le 11 juin on passe la frontière avec l'Ecuador et on se dirige sur Quito. On a trouvé un hébergement via le couchsurfing.

Cartagena

On a enchaîné avec 14h de bus. On est arrivées à Cartagena à 11h. On se prend une claque de chaleur étouffante en descendant du bus. 
Retour dans les Caraïbes. On retrouve le rythme, la physionomie des gens, la mer, les couleurs, le bruit, le bordel dans les rues. Ca existe ailleurs (parfois on pense au Nepal ou à l'Inde) et dans d'autres villes colombiennes, mais il y a un quelque chose qui fait qu'ici c'est différent. C'est caribéen : c'est un mélange d'Afrique et d'Amérique du Sud ! Même les fruits ont une saveur différente : ils sont plus sucrés, plus juteux, savoureux. D'ailleurs, du lundi 28 mai au samedi 2 juin, on se nourrit essentiellement de fruits (mangues, bananes, papayes, ananas), de jus de fruits et d'avocats !
On s'est trouvé un hotel pas trop cher pour cette ville touristique, dans le quartier Getsemani, pas loin du centre historique. On apprécie le ventilo dans la chambre, la douche et la télé avec le câble ! Ambiance d'hotel colombien, qu'on préfère parfois à celles des hostel, surtout dans une ville touristique comme celle là. On passe 5 jours à découvrir la ville, à pied, malgré la chaleur. Cartagena est une ville à l'histoire chargée. Terre des tribus Caribe, puis ville construite par les conquistador español, attaquée et pillée à plusieurs reprises par les français et anglais, indépendante (royaume de grande grenade), récupérée par la couronne espagnole et de nouveau libérée pour appartenir ensuite à la République de Colombie. Elle a conservé ses maisons colonniales mais sur le bord de mer de Boccagrande, la place appartient aux investisseurs étrangers : résidences et hotel de luxes, immeubles de tailles démesurées. Tous les jours, en fin de journée, on se baigne dans la mer chaude. Le peu d'air vient de là et on en profite avant de se replonger dans la chaleur moite de la ville.
Peu de photos car on a évité de se ballader avec l'appareil !

Medellin, suite et fin

Vendredi 25 au soir, on a donc assisté à une soirée organisée pour le "dia de la madre". Au programme, mariachi et un groupe de guitariste chanteur.
Le lendemain on a fait beaucoup de cuisine et Elena et Clara nous ont préparé un repas succulent (voir les photos quand elles arriveront). En soirée, on est allé à un anniversaire d'une ancienne élève de l'école qui fêtait ses 15 ans. Ca a été l'occasion de danser !
Dimanche, après un petit dej' royal (avec des buñuelo : des beignets au fromage trop bon qu'Elena nous a préparé), on s'est rendu chez la maman d'Elena. Une partie de la famille était là. Nous ont rejoint Meri et Lya (les soeurs de Clara) ainsi que Nanci (qui habite aussi avec Clara). On a préparé un super repas (soupe de guineo, pâte à la sauce tomate et champignons, salade aux milles saveurs et des crêpes en dessert). C'était aussi pour elles l'occasion de fêter le "dia del maestro". En fin d'après midi, on a rapidement ouvert les cadeaux qu'on a reçus (pas encombrants et utiles pour le voyage). On a fait ça précipitemment car il ne fallait pas être en retard pour notre bus et la ponctualité fait défaut à certaines colombiennes !!!! Ensuite, Elena et Clara ont rempli nos sacs de fruits, sandwichs, gateaux... pour le voyage (14h de bus environ). Elles nous ont accompagnées au terminal de bus et c'est avec des larmes pleins les yeux qu'on s'est quittées. Ce séjour a été vraiment intense émotionnellement : toute la gentillesse qu'on a reçue, la bienveillance... On a été vraiment choyé et ça nous a fait du bien ! Et puis il y avait le maillon manquant : Ana. A la fois, absente ,mais aussi tellement présente dans les lieux qu'on a visités, dans la rencontre avec sa famille et dans certaines ressemblances avec Clara. Et pour Clara, on a amené aussi un peu de sa fille. Alors voilà, on a beaucoup pensé à elle et notre dernière étreinte était pleine de sentiments.

vendredi 25 mai 2012

Medellin

On a passé 3 jours à la maison de Daniel et Milena, on a fait des ateliers de cuisine (crème brulée, béchamel, crêpes) très prometteurs ! On a eu un accueil chaleureux et l'indépendance qu'on avait nous a fait du bien !
On a rencontré la maman d'Ana ; Clara, et ses tantes Meri et Lya. On s'est rendu au centre ville (plaza de las esculturas de Botero). Clara nous a concocté un programme d'enfer jusqu'à dimanche. Et voila, on est arrivé jeudi matin dans la ville de Envigado (banlieue proche de Medellin). On a passé la journée de jeudi à la montagne en partie chez Jaime ; frère de Clara où on savouré une quiche. On était à San Jose (là où a grandit Ana, d'ailleurs c'est marrant de rencontrer sa famille, ces lieux, mais sans sa présence !), un lieu bien agréable, dans une maison cachée au milieu des arbres ! Actuellement, on loge chez une amie à Clara ; Maria Helena ; institutrice dans une petite école où on a passé la journée de vendredi. Il y a 40 élèves de 4 à 12 ans ; une seule classe ! On a répondu aux questions, on a même du chanter la Marseillaise (enfin Marie surtout ! Bon vu que je connais pas les paroles j'ai inventé et fait du lalala !). On a aussi filé un coup de main dans le jardin que les gamins cultivent.  On a reçu pleins de cadeaux (des dessins, une peinture oeuvre d'art, des fruits...). Bref on s'est pas ennuyé ! Ce soir on part pour de la musique "de vieilles" comme dit Clara !!!!

Nous on a réservé nos billets de bus pour Cartagena sur la côte, on part dimanche soir (environ 12 ou 13h de bus). Bon c'est pas donné les transports en Colombie et on ne peut pas rester longtemps sur la côte, donc ca va être un aller retour assez cher mais bon on a envie de découvrir cette partie là  du pays !

lundi 21 mai 2012

El Albergue Azul


Les deux semaines passées en compagnie de Cecilia, de sa sœur Meri et de la famille (Pablo et Esteban) ont pris fin.
On est vraiment content-es de la montagne de chose qu’on a appris et découvert. Ce séjour dans la “zona cafetera” nous a permis de découvrir de manière plus approfondie la culture de ce qu’on appelle les fruits exotiques, le café…
Allez, on va faire une petite liste de nos différents travaux effectués et de tout ce qu’on a découvert !
Ce qu’on a fait : semis en godets (quinoa, haricots riz, choux, salades…) ; préparation des planches (étant donné qu’il pleut beaucoup, on sème et plante sur butte avec des tranchées pour l’écoulement d’eau) ; semis en pleine terre (carotte, coriandre, maïs, soja) et repiquage (betterave, salade) ; désherbage (il faut comprendre que le climat est propice à l’agriculture mais aussi aux mauvaises herbes qui poussent rapidement et démesurément !) ; buttage (amarante, haricots, soja, maïs, yacon…) ; compostage (lombric compost ou fumier de chèvres et poules) ; récolte du café, premier décorticage, séchage et tri ; récolte des régimes de banane ; entretien des endroits cultivés dans « la forêt » ; fabrication de pains et tartes pour la maison et le marché ; petits travaux de rénovation et déménagement de meubles.
Ce qu’on a découvert : le bambou et toutes ses utilisations (construction, décoration, manche d’outils, perche pour cueillir les régimes de bananes…) ; la banane et la plantain (récolte, cuisine : tajadas frites, patacon, grillées, en purée, en galettes, dans la soupe, crue, séchée, dans les chapati, les arepas) ; les tubercules (yuca, mafafa, yacon, pomme de terre aérienne) ; la cristophine, l’amarante, le blé amazonique, le san pedro (il donne de très beau grains qu’on utilise comme perles) ; les herbes aromatiques (bien sûr il y a celles qu’on connait déjà mais d’autres aussi comme la coca, le lemoncillo, et celle qui donne un goût de lait de coco !!!) ; les fleurs (orchidées, bromelia…) ; les plantes ornementales ; les oiseaux (azulero, turpial, carpintero…) ; les papillons aux couleurs vives ; le mac cramé (à l’atelier hebdomadaire de la communauté).
Bref on peut dire que ca a été une expérience vraiment enrichissante !
Dimanche on a quitté La Siria et on est retourné-es sur Manizales. On a pris un bus (notre premier bus de jour !) pour Medellin : 4h de trajets à travers des paysages très variés.
On est accueilli chez Daniel et Minela (vive le couch surfing), un couple très sympa. On est en contact avec la maman d’Ana, on va essayer de se voir.
Il nous reste trois semaines de visa, ce qui est court.  Mais on a prévu d’aller à Cartagena (ce sera sûrement la seule partie de la côte caribéenne qu’on verra !) puis on redescendra au Sud (Cali, Buenaventura sur la côte pacifique, puis Popayan et les alentours et la frontière équatorienne).

On espère que le printemps est enfin arrivé en France ! Nous ca va être l’été qui commence !
On souhaite pleins de réussite à tous les projets qui commencent.

Et on en profite pour faire de la pub au Festival Stereo Fish dans l'Isère le 8 et 9 juin 2012 http://stereofish.canalblog.com/  
et au Gîte de l'eau blanche en Isère aussi http://www.gitedeleaublanche.blogspot.com/ 

samedi 12 mai 2012

Manizales, La région cefetera de chinchina et la alberga azul


Du mercredi 2 au samedi 4 mai, on a été hébergé via le couchsurfing par José; étudiant en art scénique. Manizales est la capitale étudiante de la Colombie avec ses 7 universités. C’est une “petite” ville (400.000 h) perchée à 2130m. Comme dans un petit village !! Ici tout est en pente !! Et attention c’est parfois particulièrement raide !! Pour la Colombie,c’est une petite ville et on remarque rapidement que tout le monde se connait !
José nous fait découvrir la vie étudiante et de la jeunessse de Manizales : match de foot féminin de quartier (foot = sport national = super présent et important !), tournée des bars (le principe étant de boire des bières et de l’aguardiente à côté des bars pour profiter de la musique !), jonglage (diabolo, baton du diable)… La vie nocturne est très animée et très peuplée !!
En journée, on se ballade dans la ville. Il y a peu de coin touristique (le cable aereo, le monument de Los colonizadores, le parc Los Yarumos) mais on apprécie l’ambiance de la ville.
Les deux premières nuit, on les a passées chez Lucho, un homme au grand coeur chez qui on voit défilé du monde. Il nous prépare des bons plats : petit dej’ colombien (arepa, oeuf+riz, petit pain et chocolat chaud) et almuerzo (repas de midi : soupe, riz avec des légumes, de la plantain, du yuca…).
Samedi matin, on prend congé et on part en direction de Chinchina pour aller à l’Albergue Azul où nous attend Cécilia. On check nos mails  pour être sûr-es de la route à prendre et là on découvre un mail de Cécilia repoussant notre arrivée à lundi ! Bon, ben on part à la recherche d’un hôtel pas cher dans ce gros village bien animé ! A l’Hospedaje La Piel Roja, on se trouve une chambre/cellule pour 10 000 pesos (environ 4,5 euros). On pose nos sacs et on part à la découverte de la “ville”. On est en zone rurale et quasi pas touristique (c’est quand même la région du café, il y a donc une sorte d’agritourisme dans les fermes productrices). Il y a une grande activité humaine (dûe en partie a la fin de semana = week end), en particulier sur la place, dans les bars (ici ca joue au billard) et à proximité du marché. C’est la première fois qu’on se rend dans un marché/halle. On y mange copieusement (soupe, assiette de riz avec salade, haricots, patates, yucas et oeufs + boisson : agua de panela ou mazamorra = lait, mais et panela) et pas cher.
Dimanche on sort du village et on découvre les alentours sous une pluie légère : montagneux et culture du café ! Le climat est plutôt chaud et humide (environ 20 degrés). On apprécie aussi, comme les gentes, de s’asseoir sur la place et de regarder la vie qui s’y passe !
A 19h, on est devant les infos de Caracol TV. Les FARC font parler d’eux depuis une semaine, les pluies diluviennes aussi et on appercoit Hollande à la présidence francaise !

Ca fait bientôt une semaine que nous sommes arrivé-es à l’Albergue Azul.
Par chance le lundi matin, on a été pris en stop par le livreur de gaz et on n’a pas eu à marcher les 40min de chemins pentus !
Le rythme est bien différent de Gabeno mais il n’y a pas d’impératifs de production.

On s’occupe des animaux la matin (vers 7h) : donner à manger aux poules, canards, hamster et chèvres. On nettoie les boxes, on coupe de l’herbe… Ensuite on prend le petit dej’ (arepas, fromage de chèvre fait maison s’il y a, confiture de physallis… mmmhh). Ensuite, on travaille jusqu’au repas de midi : désherbage du jardin (blettes, carottes, salade, soja, amarante…), plantation (betterave, soja, salade, quinoa…), petits travaux divers et variés (cimenté un contour de fenêtre, aller couper des régimes de banane (plantain, guineo), déménager des meubles…). Après le repas de midi (soupe avec la banane, riz, haricots, salade, plantin grillée ou patacones) on s’occupe de nouveaux des animaux puis on fait des petits travaux. On s’arrête environ vers 15h.

Le climat d’ici est pour le moment humide. Eh oui, il continue à pleuvoir beaucoup. Mais dès que le soleil se montre la température augmente vite. Il y a environ 2 hectares pour la culture du café, les bananiers et diverses plantes et fleurs (utilisées ou non pour l’artisanat : fibres, graines…). On découvre donc un peu plus de la culture tropicale (les oiseaux, les fleurs, les papillons, les haricots, les maïs, la cristophine, les bananes, la patate aérienne, le bambou très utilisé pour tous types de construction, les mauvaises herbes !). On a aussi appris le mac cramé. La commaunauté se réunit une fois par semaine pour échanger sur des apprentissages…
Cécilia aime nous faire découvrir tout ca, elle aime les plantes, elle aime ses animaux et le petit plus : elle parle très bien le francais !
Au niveau culinaire, ici, on mange de la banane : toute la journée et sous toutes ses formes (plantain frite, patacon, en soupe, banane crue, en purée avec de la panela…). On mange aussi des haricots et de la cristophine ! On a aussi profité du four à bois pour manger une tarte à la tomate et du pain. La pate a été faite avec un mélange de farine et de graines , un délice !

On prévoit de rester encore une semaine avant de partir pour Medellin

mardi 1 mai 2012

Au revoir Gabeno

Et voilà, nous avons quitté la Finca Gabeno.
Nous avons continué à travailler dur : retourner la terre, planter, composter, désherber, trimballer des brouettes d'avoine, d'herbes, de compost... Marie a trait les vaches. William lui a accordé sa confiance, comme à Denis. Je trayais Miel et Canela seule, avec un peu d'aide pour la fin. En fait ce n'est techniquement pas difficile (en tout cas plus facile que des brebis) mais ça nécessite plus de force physique dans les doigts et les avants bras !
Den a appris à faire le yogurt, le queso (le fromage) et la cuajada. Il a participé à la fabrication de la confiture mûre/rhubarbe (mmmh). 
On a continué à cuisiner. Jeudi soir, on a fait un repas pour tout le monde : lasagnes et salades de crudités (carottes, betteraves et fleurs). On a fait découvrir l'ortie séchée et broyée, qu'on a l'habitude de manger avec tout.
Vendredi, Den a appris à Veronica comment faire les crêpes. Et on a testé la cuajada avec un caramel de panela... Quel délice !!!!
Samedi on a participé à une demi journée de travail rémunéré. On a planté 200 arbres dans une riche propriété (le but est de refaire une forêt d'espèces natives). Marie a conduit la 4L pour transporter les gentes et le matos. On était les seuls à avoir le permis et j'étais la seule à savoir conduire une 4L ! Forcément ça en a impressionné plus d'un !!!

Le soir une mauvaise nouvelle m'a bien secouée. Ma grand-mère était morte depuis 3 jours : délivrance d'une fin de vie difficile et qu'on ne souhaite à personne. Dimanche matin, après avoir passée une nuit à réfléchir, j'étais prête à prendre l'avion pour rentrer faire mon deuil en France et participer à l'enterrement. L'émotion m'avait tournée la tête et il m'a fallu du temps et un échange de mails pour réaliser que ce n'était pas forcément la solution adaptée ! William et Carlos ont bien discuté avec moi et je suis reconnaissante de cette attention et de l'échange qu'on a eu.

Lundi on a quitté Gabeno et on est arrivé au Maqroll Hostel de Bogota, notre QG !!! On avait de nouveau fait le plein d'énergie et on est prêt pour de nouvelles aventures !

On part ce soir pour Manizales où on a un couch. Le 5 mai on est attendu dans une ferme. On ne sait pas combien de temps on va rester mais bon, il nous reste un mois et demi de visa et on doit encore aller à Medellin, sur la côte caribéenne puis redescendre au sud du pays !!! Ca va faire juste !

mercredi 25 avril 2012

Gabeno suite

Détails sur le fonctionnement, notre travail
Gabeno appartient à un allemand qui souhaite développer le système Steiner. Il y a pas loin d’ici une école d’agriculture bio en internat (600 étudiants). Les jeunes viennent de toute la Colombie, le but est de diffuser l’agriculture biologique et biodynamique.

Les personnes travaillant ici sont :

William et Veronica (et leurs deux enfants Santiago et Angela Maria). Ils ont leurs vaches et des poules. Ils font du lait, yaourt, fromage. Ils produisent des œufs et quelques conserves (confiture de feijoa, légumes au vinaigre).

Carlos qui vit en partie chez sa copine. Il tient le magasin, et s’occupe de la partie administrative et supervise le maraîchage.

Lucho, Octavio et Glainer sont employés et gèrent la production maraîchère, l’élevage de lombrics, le compost. Ils sont passés par l’école d’agriculture bio et ils viennent de la côte pacifique et caribéenne.

La production est vendue dans un magasin bio à Tabio (à 10kms d’ici), sur les marchés, sous forme de panier et en vente directe. Apparemment ça fonctionne plutôt bien !

Il y a 4 maisons : celle de William et Vero, celle des volontaires, celle du proprio (avec plusieurs chambres dont une occupée par Carlos et une par Glainer) et celle des “employés”. Il n’y a pas d’espace collectif. Du coup, au début ça n’a pas été facile de tisser des liens relationnels. Heureusement, on aime faire à manger et transformer ce qu’on a sous la main !!! Alors c’est parti, on a fait découvrir nos petits secrets : beignets de consoude, sirop de plantes (menthe, sureau, romarin), chapati, crêpes, soupe à l’ortie… et en échange on a appris à faire les arepas (galettes de farine de maïs) et on nous a fait gouter de la confiture de feijoa, du jus de courge et des desserts de la côte (mes ami-es, une purée d’igname qui a le gout de crème de marrons, incroyable et délicieux !!!!). On reçoit de manière hebdomadaire des courses (riz, pâte, huile, farine, café, chocolat, fruits) et des productions de la ferme (yaourt, fromage, cujada, œufs). Pour les légumes on a qu’à se servir dans le jardin (carottes, poireaux, oignons, betteraves, coriandre, persil, céleri et plus rarement patates, épinards, blettes).



Pour le travail, comme je l’ai déjà dit, on n’est pas regardant sur le nombre d’heures !

La première semaine on a travaillé quasi tous les jours avec Glainer : désherbage, fabrication du compost (une super recette pour un super compost), cueillette (la carotte n’a plus aucun secret pour nous), nettoyage des légumes, nettoyage du poulailler qui va accueillir plus de poules, épandage de compost pour préparer le terrain pour semis et plants.

La deuxième semaine, on s’est séparé. Den a bossé avec William : traite(à 4h30 le matin et à 13h30, 4 vaches : Miel qu’on trait seul, Carreta, Guitara et Canela), vie des vaches (betterave fourragère à cueillir, foins à donner…) et construction du parc pour les poules (multiples ranges de barbelés pour les protéger du renard). Marie a bossé avec Octavio, Lucho et surtout Glainer : ramassage du crottin d’ânesse et bouse de vaches, épandage de compost, préparation des buttes pour ensuite planter poireaux, épinards, oignons, roquette, salades, petits pois, retourner le terrain à la houe (eh oui ! le motoculteur a décidé de tomber en panne !!), parc des poules, désherbage, cueillette… J’ai très vite du faire comprendre que je n’aimais pas attendre bêtement le travail et que j’étais capable de travailler comme eux ! Du coup on a réussi à mettre en place une relation de confiance et c’est bien agréable ! Bon ce n’est pas toujours facile de les comprendre avec leur accent costeñien mais je découvre des expressions typiques et je fais découvrir une autre culture (non je ne vis plus chez mes parents, non je n’ai pas besoin de demander l’autorisation à Den pour leur rendre visite et bavarder !!).

La troisième semaine on échange. Je travaille avec William et Den en maraîchage et en fromagerie.

Au niveau du temps on va dire que la pluie est bien souvent présente. Bon c’est normal on est en période pluvieuse (ici il n’y a que deux saisons la saison sèche et la saison des pluies elles s’alternent deux fois dans l’année).

Eh oui ! On reste une semaine de plus que prévu ! On a changé nos plans pour la suite du voyage. On va d’abord aller à Manizales puis à Medellin puis sur la côte. Pour le WWOOFing on verra, c’est assez instable (oui vous pouvez venir à cette date… ah en fait ça ne m’arrange plus à cette date, mais plus tard… puis silence radio ! et en fin de compte non j’ai pris d’autres volontaires !! GRRR !!).

Ma jambe est quasi complètement cicatrisée, tout va bien. Actuellement je dois faire face à une réaction allergique (type urticaire) à un pansement que j’avais utilisé. Et désormais cet urticaire se développe sur mon crane, mon front et sur les blessures et bobos du travail !! Ca me bouffe un peu d’énergie mais rien de dramatique !

samedi 14 avril 2012

Finca Gabeno

Nous sommes bien arrivées le lundi en début d'après midi à la ferme Gabeno, à côté de Tenjo.

Mardi matin on a commencé tôt, à 6h. Le travail est très organisé (ca nous change des Caraïbes) ! Cette semaine, on a commencé tous les jours à 6h puis on a eu une pause à 9h40 et on a repris à 10h jusqu'à midi pour la personne qui cuisine et midi et demi pour l'autre. On reprend à 13h30 et on finit à 15h30 ! Et attention le rythme de travaille est soutenu. Ca on ne sait pas encore si c'est dû seulement à Glainer, "notre responsable" ou si c'est le rythme du lieu ! Le samedi ou du moins aujourd'hui on a finit à 8h30 ! Yahou !!!
Bon pour le moment ca ne nous dérange pas trop, on n'est pas seulement vu comme de la main d'oeuvre gratuite, donc ca va !!!!

La connexion internet est très lente et galère donc je fais rapidement, les détails seront pour plus tard !
On a notre autonomie pour la bouffe et le logement, ce qui n'est pas mal, quoique le côté collectif nous manque un peu ! Il y a ici une famille (William et Veronica avec leurs deux enfants Santiago et Angela Maria) qui s'occupe des vaches (lait, yahourt, "fromage" et cuajada : type de fromage sans sel) et des poules. Il y a Lucho, Glainer et Octavio qui s'occupent du maraîchage (1ha). Carlos (qu'on voit très peu) avec qui on était en contact et qui gère le côté administratif, relationnel, extérieur.

Voila, on est bien, on essaie de faire découvrir nos transformations(beignets de consoude, sirop de menthe et à venir limonade de sureau...).

A bientôt !

dimanche 8 avril 2012

Bogota bientôt la fin !

Allez, cette fois, c'est sûr, on part pour la ferme qui se trouve très proche de Bogota (seulement une heure !) lundi. On y restera environ 2 semaines et après on partira vers Medellin.
A priori on ne reviendra pas dans la ville, à part dans la station de bus ! Bon en même temps, on a déjà pas mal fait le tour de la ville (oui enfin une partie parce que c'est quand même immense).
On a profité du festival de théâtre surtout pour la programmation théâtre de rue, gratuite et bien sympa !
On est retourné dans le centre ville, très animé en cette période ! Et on a laissé tomber le concert de Manu Chao (trop de gentes !).

mardi 3 avril 2012

Randos dans les montagnes

Après une dizaine de jours loin de la civilisaion, au coeur des montagnes et campagnes de la Colombie, nous revoilà sur Bogota.
Les 3 jours passés à Villa de Leyva nous ont permis de rencontrer d'autres voyageurs :
Carlos ; un chilien qui nous laisse son adresse pour la suite de notre voyage.
Barry et Leva (écossais et anglaise) avec qui on fera un bout de chemin.
Anthony ; le suisse croisé à l'hostel Maqroll à Bogota...
Les alentours de la petite ville, sont très agréables : cascades, pozo azules, monostère... On fait les touristes quoi.
Le 24 mars, on charge le 4x4 de Barry et Leva. On part direction El Cocuy. 10h de route (bon anniversaire Den ! ) dont 1 grande partie dans la montagne, en mauvais état donc en mode 4x4 !!
Le 26 mars, on a plus de renseignements, on a une espèce de carte, on a le sac à dos bien rempli : autonomie de 8 jours ! On monte dans le camion du lechero : il passe tous les jours sur les petites routes de montagne pour ramasser le lait (environ 2 tonnes), livrer le course, le gaz et faire le transport entre El Cocuy et Gùican. On monte rapidement et on arrive dans les nuages : on sort la panoplie d'hiver, jusque là inutile (gants, bonnet, guêtres, veste...). On s'arrête à la Esperanza ; une ferme auberge. De là, on marche 2 kms, et hop, nous voilà à quelques 3800-4000 mètres. On pose la tente à côté d'un refuge. L'après midi, on se balade en direction de la Laguna Gande de la Sierra en passant par la vallée de las frailejones ; plante du coin.
On est toujours dans les nuages et on ne force pas trop. Il faut s'habituer à l'altitude. Il pleut quasis tout l'après midi. On se réfugie sous la tente.
Le 27 Mars, on a une matinée ensoleillée (on se lève vers 5h). on reprend le lechero pour quelques kilomètres. on se rend à un autre endroit d'où on pourra randonner. On marche 4 heures pour arriver à Las Cabañas de las lagunillas. Encore une fois, il pleut tout l'après midi. On commence à connaître la chanson.
Le 28 mars, on randonne la matinée : les lacs (Pintada, Cuadrada, Atravesada, Parada) puis le patio Bolas à 4430 mètres (selon le panneau mais on a vite compris, que comme la carte, il ne fallait pas trop s'y fier !! ).
on passera encore une fois une après midi sous la tente à jouer, discuter et à écouter la pluie !!
Les nuits sont très fraîches mais ca ne descend pas en dessous du zéro. en revanche quand le soleil est là, ca chauffe et il brûle !
Le 29 mars, on randonne en direction du pulpito del Diablo qu'on aimerait voir, malheureusement il est dans les nuages. On reprend les sacs et et on se rapprohe de la route du lechero qu'on prendra le lendemain matin. Sur la route , on retrouve Barry et Leva et on passe l' après midi sans pluie en leur compagnie !
Le 30 mars, on se lève de bonne heure et nous avons la surprise de voir el pulpito del Diablo. Vers 8h, le lechero passe. Il est en retard et pour cause, il y a du monde et un gros chargement. On se rend dans une autre vallée à 10 km. Ca nous prendra 3h ! On rejoint Las Cabañas Kanwara sous une pluie fine.
Le 31 mars, on part à 7h en direction de la laguna grande de los verdes (4200m). Le sentier est très mal balisé, une pluie fine se met à tomber, un vent glacial souffle et traverse nos vestes ! on peste mais quand on arrive, on ne peut qu'admirer le paysage ! En plus la pluie s'arrête.
Le 1er avril, on se reveil à 4h. Il faut qu'on soit redescendu pour prendre le lechero vers 10-11h. Les sac sont légers, le chemin (en descente) est ultra rapide. En attendant le camion, on croise une cohorte de militaires qui nous salue et tchatche (c'est assez fréquent ! ). Vers midi on arrive à Gùican et on installe la tente à l'hôtel El Eden.on se fait un repas exclusivement de fruits et de légumes (marre du riz et des pâtes ! ).
Le 2 avril, on repart sur El Cocuy dans l'après midi. On s'est bien reposé et pour une fois on n'a pas senti le froid dans notre sommeil. On récupère des affaires laissées à la casa vieja et on prend un bus de nuit pour Bogota.
On retourne bien évidemment au Maqroll hostel ; chez Paola et Alejandro. Cet après midi il y un concert gratuit de Manu Chao. On se dit que ce sera sûrement mieux qu' au Paléo Festival !!

Pour la suite, on reste quelques jours à Bogota pour le festival international de théâtre. En même temps il y à la Semana Santa. Ca a une grande importance ici, mais nous, on a plutôt tendance à fuir ce genre d'évènement !!
Ensuite on se rend dans une ferme pour du wwoofing (à 1h au nord de bogota). Pour plus tard encore, on a prévu de participer au festival kokopelli au Peru, la 1ère semaine d'août en tant que bénévoles !

A bientôt !!

Le Parc National Cocuy

Non non, on ne s'est pas fait enlever ! On vous raconte notre séjour dans le parc, très bientôt !

vendredi 23 mars 2012

Villa de Leyva

Nous sommes depuis trois jours à Villa de Leyva, petite ville touristique à 3h au Nord de Bogota.
Demain matin nous partons tot et nous arriverons en fin de journée à El Cocuy. Nous prévoyons de rester une dizaine de jour dans le parc national. Nous serons environ à 4000m d'altitude et nous profiterons des différentes randonnées.

samedi 17 mars 2012

Bogota

Le mardi 14 mars, on décolle de Sant Marteen (aéroport côté hollandais) à 14h30. On survole rapidement l'île et les Caraïbes, par chance, on est à côté du hublot. On voit même notre arrivée sur Panama et le canal ! Bon après, c'est fini, les nuages recouvrent l'Amérique centrale ! Après une bref pause à l'aéroport de Panama city, on repart pour Bogota. On arrive à 19h50 (avec encore une heure de plus de décallage, on est -6h par rapport à vous). A l'immigration, on tombe sur quelqu'un de très sympathique, il apprécie le fait qu'on parle espagnol et du coup on obtient 90 jours de visa touristique ! Et hop, dans la poche (généralement c'est 60 jours) !

On passe trois nuits chez Julia et Sebastian, des allemand-es installé-es depuis quelques mois à Bogota. Ils habitent dans le Nord de la ville (petit rappel, Bogota compte environ 8 millions d'habitants et se situe à 2460m d'altitude, les températures y sont donc assez fraîches). On passe notre premier jour vers le centre. On monte au sanctuaire de Monserrat (3100m d'altitude) via un téléphérique. On a une vue imprenable sur quasi toute la ville (exceptée le Nord). En redescendant, on se ballade rapidement dans La Candelaria, centre ville historique et touristique.
Jeudi 15 mars, on prend le bus pour Zipaquira, "la première merveille" de Colombie ! Il s'agit d'une mine de sel très particulière ! A l'intérieur, dans les chambres où le sel a déjà été exploité, une cathédrale s'est installée ! La mine fonctionne toujours et pendant la visite on entend la dynamite exploser ! L'entrée n'est pas donnée et on a beauoup hésité, mais on n'a vraiment pas regretté. La visite est guidée et comme il y avait 2 touristes anglais, on a suivi la visite en anglais (plus facile quand même). Bon allez, petite question pour ceux-celles qui lisent le blog : comment du sel peut-il se retrouver sous terre ?
Le village de Zipaquira est beau et assez typique.
Vendredi 16 mars on quitte nos ami-es allemand-es et on se dirige plus dans la ville. Via le réseau couch surfing on a aussi rencontré Paola. Elle tient un hostel et nous a proposé une nuit gratuite. On arrive dans un grand appartement, l'ambiance est détendue et on fait la connaissance de Paola et Alejandro. Très vite on sympathise. Ils nous parlent de la Colombie (l'histoire, les différentes régions et leurs caractéristiques, la guerre civile, les coins à ne pas rater sur Bogota et dans le pays...). L'après midi, on part à la recherche d'un sac de couchage (à Saint Martin, c'était complètement inutil, mais ici, c'est une autre histoire !). On en profite pour se ballader dans le parc national qui juxtapose l'ouest de la ville. C'est vraiment surprenant de se retrouver si vite en pleine nature ! Sur notre retour on s'arrête acheter des fruits et légumes. Il y a une grande diversité et surtout plein d'inconnus ! Bien sûr il y a les fruits dits exotiques qu'on connait (papaye, fruit de la passion, banane, ananas, mangue, carambole, grenade), il y a les fruits qui poussent chez nous aussi (figue de barbarie, fraise, pomme, mûre, poire) et il y a les inconnus dont on ne connait pas la traduction (papayuela, granadilla, feijoa, curuba, pitaya). On retrouve un fruit qu'on a rencontré au Nepal, la tomate de arbol (tomate d'arbre) avec laquelle on préparait l'otzar, cette sauce ultra piquante qui accompagnait tous nos repas. Ici le fruit se mange seul et c'est un délice !
Aujourd'hui on part encore à la recherche d'un sac de couchage (et cette fois ci on devrait le trouver) puis on va visiter le Jardin botanique.

On pense partir dans le Nord de la région ces prochains jours : Villa de Leyva (village colonial dont on entend beaucoup parler), le lac Guatavita, et les différents parc nationaux (il y en a une cinquantaine en Colombie, certains sont payants avec sur place tout ce qu'il faut pour dormir et se restaurer et d'autres sont gratuits et beaucoup plus sauvages).
Début avril on va faire du wwoofing dans les alentours de Bogota. Ensuite on partira sûrement vers Medellin et le centre du pays, puis la côte atlantique (Cartagena, Santa Marta et la Cité Perdue) et on passera la fin de notre séjour dans le sud du pays pour ensuite traverser la frontière avec l'Ecuador. Bon bien sûr, c'est prévisionnel, il y aura sûrement des changements de programme en cours de route !

N'hésitez pas à aller voir nos photos (on en a rajoutées dans le dossier Jardin de Bellevue et dans Saint Martin).

Notre numéro de téléphone : 0057 320 2501314

Hasta luego

lundi 12 mars 2012

Derniers instants à Saint Martin

Ca y est, le choix est définitivement fait. Mardi à 14h30, nous nous envolerons pour Bogota (avec une escale à Panama). On a déjà trouvé des couchsurfers qui acceptent de nous héberger !
En attendant, on profite de nos derniers moments sur l'île.
Samedi 3 mars on est allé à Happy Bay ; une petite plage dont on a entendu parler. On reprend nos habitudes d'auto stoppeurs ! Par chance, c'est Henry qui bosse aux Jardins qui nous prend et nous emmène jusqu'à Grand Case. Là, on longe la plage, puis la côte et on coupe à travers bush (entre guêpe et cactus) pour arriver sur une charmante petite plage (quoique un peu trop visitée à notre goût). Au retour, on rencontre Rico qui nous ramène jusqu'à Marigot. Il tient une pizzeria à Sandy Ground (quartier populaire de Marigot qui comme son nom l'indique est une bande de sable). Il est sympa et nous invite à passer quand on veut.
On a rendu une dernière visite à Edward. Je dis dernière car le lendemain sont bateau n'était plus au mouillage. Il est peut-être parti, on ne sait pas !
Jeudi 8 mars on va à Marigot. Après un petit temps sur internet (préparation du séjour en Colombie : couchsurfing, wwoof, formalités administratives), on se rend à la pizzeria de Rico !!! Sur notre chemin on rencontre Ben et Kjel (amis bateau stoppeurs de Las Palmas). On prend des nouvelles : l'un continue vers le Panama puis Tahiti et l'autre reste pour passer la licence de capitaine. Ils nous annoncent que Bernard (de Las Palmas) va bientôt arriver. Ca nous ferait plaisir de le revoir. On ne s'attarde pas trop car nos papilles sont en alertes et prêtes à savourer une pizza ! Hélas ! Quand on arrive, on nous annonce qu'il y a rupture de gaz... Merde ! Par chance, Rico s'arrange et on aura droit à nos pizzas ainsi que des coups à boire ! On passe un super repas(bon ok, ca ne vaut pas les soirées pizza de Pierre Chat !) en bonne compagnie !
Aux Jardins, on a annoncé notre départ à Bash. Il est heureux pour nous. Et pour nous, ça a été une immense chance et un plaisir de l'avoir rencontré. Notre séjour à Saint Martin a été bien agréable (malgré quelques déboires !) et c'est en partie grâce à la ferme de Bellevue et toutes les personnes qu'on y a cotoyées. On fait des petites réserves de graines (Giraumont, groseille hibiscus, gombo...) mais on garde de la place pour le reste du voyage !
Samedi 10 mars, on part en stop le matin, direction Cul de Sac. Là, on prend un petit bateau pendant 10min et on arrive sur l'îlet Pinel ; une réserve naturelle. Notre sac à dos contient masques, tubas et pic nique (pain, tomate, oignon, roquette, gombo, fromage pour le sandwich et papaye. C'est ce qu'on mange quasi deux fois par jour !). On profite de la mer et du soleil !
Hier, on a cuisiné houmos et couscous (aubergine, carotte, igname, patate douce, giraumont et pois chiche !) et on en a fait "une belle quantité" (expression d'ici !). Bash lui a préparé des Jonnhy Cake (petit pain rond et plat). En parlant de la nourriture, ici on a découvert le dumplin. C'est une pate faite de farine (maïs, blé complet) et d'eau qu'on cuit dans la soupe, ou à l'eau. Marie en rafolle, surtout quand c'est accompagné de lentilles !
Bien voilà, on est prêt à quitter Saint Martin et partir à la découverte de l'Amérique du Sud en commençant par la Colombie !